La danse hip-hop rejoint le programme des JO 2024 à Paris. Une nouvelle très positive, selon Artur Libanio, fer de lance de la discipline à Neuchâtel
Deux jeunes danseurs en plein « battle » lors d'une Groove Session à Neuchâtel. Le Neuchâtelois Lotus (à gauche) et le Sibérien Malish. (photo : Groove Academy)
Le break fera ses premiers pas de danse dans l’arène olympique en 2024. La nouvelle a été annoncée lundi soir par le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach. Les Jeux olympiques de Paris seront ainsi les premiers à accueillir la danse hip-hop en tant que nouvelle discipline artistique et sportive.
A Neuchâtel, les milieux concernés ont reçu très positivement cette nouvelle. Le danseur Artur Libanio, co-fondateur de l’académie Groove, s’est réjoui mardi de cette introduction qui va permettre de « gagner en visibilité et de transmettre le message de liberté du break ». Toutefois, un doute persiste. A savoir, comment l’esprit libre et sans attache du break va pouvoir s’adapter au cadre olympique. Mais le danseur neuchâtelois reste optimiste et s’attend à des compromis de la part du CIO :
Ainsi, la structure et le règlement de la compétition restent à définir et seront dévoilés ces prochains mois. Il faudra notamment choisir les personnes en charge de juger les prestations des danseurs, et de décider du système de notation. Si le CIO adoptait les pratiques déjà en place dans les événements de break, cela pourrait donner lieu à quelques situations cocasses, et jamais vues dans le cadre des JO :
En Suisse, une fédération a vu le jour en 2019 pour chapeauter entre autres les phases de qualification. Celle-ci a pris le nom de Swiss Breaking Federation. /dsa
