Un défi sportif hors-norme accompli par Sébastien Glauser

Le cycliste de Courrendlin est arrivé au bout du Tour des Stations tôt samedi matin. Il a avalé ...
Un défi sportif hors-norme accompli par Sébastien Glauser

Le cycliste de Courrendlin est arrivé au bout du Tour des Stations tôt samedi matin. Il a avalé 1'000 kilomètres pour 26'000 mètres de dénivelé positif

Sébastien Glauser a avalé 1'000 kilomètres pour 26'000 mètres de dénivelé positif. Sébastien Glauser a avalé 1'000 kilomètres pour 26'000 mètres de dénivelé positif.

Il est allé au bout de lui-même sur son vélo… Sébastien Glauser est arrivé au terme du Tour des Stations dans la nuit de vendredi à samedi. Cette épreuve de cyclisme propose un parcours gargantuesque au départ du Châble avec arrivée au Col de la Croix-de-Coeur : 1'000 kilomètres et 25 ascensions pour 26'000 mètres de dénivelé positif, le tout entrecoupé, bien sûr, de pauses dédiées à la récupération et à l’alimentation. L’athlète de Courrendlin a parcouru la distance en un peu plus de 81h. Il a notamment réalisé un meilleur temps que deux duos jurassiens qui ont aussi participé à l’épreuve, celui formé de Noah et Ismaël Roth et celui formé de Jérémy Bernard et Christophe Rérat.


Un effort colossal

Sébastien Glauser le reconnaît d’emblée, cette course est une course de gestion. L’épreuve requiert également un mental d’acier, car les états d’âme sont nombreux, selon le membre du club cycliste de Moutier. « Dans les moments difficiles, je pensais à ma famille et au bonheur qui m’attendait à l’arrivée », affirme le Jurassien. Sur le parcours, plusieurs lieux étaient aménagés pour que les athlètes puissent récupérer et s’alimenter, or chacun était libre d’aller à l’hôtel ou au restaurant. Mais tous les sportifs inscrits à ce Tour des Stations avaient des délais à respecter pour se présenter à différents points, ainsi qu’à l’arrivée. Face à l’ampleur de l’effort, il était primordial de boire et manger régulièrement, mais cela représentait aussi un défi à part entière, selon Sébastien Glauser : « Parfois, je ne savais même plus si j’avais faim ou pas ou si je voulais manger sucré ou salé », rigole-t-il au lendemain de son arrivée. /mle


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