Un sursis pour le FC Bienne

Le FC Bienne évite la faillite. Le Tribunal civil du Jura bernois-Seeland a accordé un sursis ...
Un sursis pour le FC Bienne

Le FC Bienne évite la faillite. Le Tribunal civil du Jura bernois-Seeland a accordé un sursis concordataire de deux à quatre mois au club de football mardi en début d’après-midi. La décision a été prise sur la base de nouveaux documents présentés par le président du FCB Carlo Häfeli. Neuf créanciers réclamaient un montant total de 330'000 francs d’arriérés de salaires.

De nouvelles promesses

Près de 40 personnes ont assisté à cette audience. Avocat de profession, Carlo Häfeli s’est défendu seul. Il est d’abord apparu très hésitant dans ses propos, fouillant bien souvent dans ses notes. Puis, au cours d’une longue argumentation, il a clamé sa volonté de sauver le FC Bienne. Il a notamment promis qu’il toucherait un versement de 800'000 francs d’ici vendredi d’un investisseur de la région. Plus tard, il a encore brandi un courriel indiquant qu’un mécène américain du nom de William Kuzma était prêt à injecter 10 millions de dollars dans le club. Carlo Häfeli a aussi exprimé son envie de voir le FC Bienne sur le terrain dimanche face à Wil dans le championnat de Challenge League.

Les arguments du président du FCB ne sont donc pas restés lettre morte. Le juge a estimé qu’il était de son devoir d’examiner la possibilité de sauver le club. Il a ainsi accordé ce sursis concordataire demandé par Carlo Häfeli. La procédure interrompt les poursuites en cours. Elle doit désormais permettre de trouver une majorité de créanciers d’accord d’abandonner tout ou partie de leurs créances. Un assainissement du FC Bienne pourrait alors voir le jour. Dans le cas contraire, c’est la faillite du club qui serait prononcée.

« Il faut croire au Père Noël »

« J’ai été très surpris, même déçu » par la nouvelle. Dietmar Faes n’a pas caché son désarroi en apprenant le jugement rendu mardi. Contacté par notre rédaction, le Seelandais qui est à la tête d’un groupe d’investisseurs locaux intéressés à reprendre en main le FC Bienne « ne comprend pas comment un juge croit ce genre d’histoire. Qui va mettre 800'000 francs dans un trou », s’interroge-t-il. Avant de lâcher : « Il faut croire au Père Noël ». Dietmar Faes ne baisse pas les bras pour autant. Il se dit toujours motivé à aider le FCB. /msc


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