Malgré une sixième défaite consécutive du FC Tavannes/Tramelan en 2e ligue interrégionale ce week-end, le président du club Loïc Chatelain estime que ce n’est pas le moment de tout remettre en question
Le capitaine du FC Tavannes/Tramelan Wayan Ducommun espère sans doute que son équipe pourra regarder un peu plus vers le haut. (Photo d'archives : Bist/Stéphane Gerber).
Le FC Tavannes/Tramelan ne parvient pas à décoller et reste scotché à l'avant-dernière place de 2e ligue interrégionale après huit journées de championnat. Empêtrés depuis plusieurs semaines dans une spirale de résultats négatifs, les footballeurs du Jura bernois ont concédé samedi à domicile un sixième revers consécutif 3-2 face à Old Boys.
« Ce n’est pas le bout du monde »
« Il n’y a pas de quoi trop s’alarmer pour le moment. C’est clair qu’il y a des défaites, mais on ne passe pas loin. Samedi on perd 3-2, mais on mène 2-1 et on doit tenir ce match. Ce n’est pas le bout du monde, il faut se relever, continuer de travailler et les résultats vont suivre », réagit sereinement le président du FCTT, Loïc Chatelain. Son club a dû digérer cet été un changement d'entraîneur avec la fin de l'ère Steve Langel et l'arrivée du Jurassien Philippe Rossinelli à la tête d’un effectif très jeune.
Loïc Chatelain : « Philippe Rossinelli est quand même un entraîneur avec l'un des plus beaux palmarès de la région »
« La ligue s’est fortement renforcée et c’est de plus en plus difficile pour des clubs comme nous qui privilégient une politique d’intégration des jeunes de la région. Il faut du temps et il faut pouvoir les former. Le travail est correctement fait et donne satisfaction, il n’y a pas à dramatiser », poursuit le président qui n’entend pas du tout remettre en question le statut de son nouvel entraîneur. « On savait que l’équipe serait très jeune, il faut pour cela un entraîneur capable de former. Philippe Rossinelli est quand même un entraîneur avec l'un des plus beaux palmarès de la région, il est instructeur et sait travailler avec des jeunes. C’est ça notre ADN et on ne va pas tout remettre en question parce qu’il y a six défaites de suite ! ».
« Même si on devait couler, on ne remettrait pas tout en question »
Loïc Chatelain se dit en revanche conscient que, dans un championnat renforcé, la politique louable et fièrement affichée du FCTT de composer avec des jeunes de la région touche à ses limites. « Clairement. On est déjà pénalisé par nos infrastructures, car on ne parvient pas à s’entraîner correctement. L’autre problème, c’est notre politique, mais on ne va pas aller chercher cinq ou six renforts de Suisse ou de France que l’on devra payer. On préfère faire avec nos jeunes, et peut-être qu’effectivement on atteint certaines limites. Et si on devait couler, on ne remettra pas non plus tout en question parce qu’on perd ou qu’on coule ! », martèle le président qui affirme être « sur la même longueur d’onde que son directeur sportif ».
Loïc Chatelain : « On préfère faire avec nos jeunes, même si on atteint certaines limites »
Le FC Tavannes/Tramelan demande « du temps » pour voir les résultats du travail effectué. En attendant, les « sang et or » devront gérer un déplacement périlleux samedi pour leur prochain match, sur la pelouse du leader Prishtina Bern. /jpi
