'Nous sommes encore en vie !' En bon capitaine, Jérémy Frick veut encore y croire. A ses yeux, la messe n’est pas encore dite dans la double confrontation qui oppose le Servette FC à Chelsea.
'Chelsea est bien payé avec ce 2-0. Nous aurions mérité de marquer, rage le gardien. Mais c’est encore ouvert. Nous n’avons pas pris une valise lors de ce match aller. Les Blues doivent venir chez nous, dans un stade plein et sur une pelouse différente que celle de Stamford Bridge. Et 2-0 est un score de m... On n’est jamais serein avec un tel résultat. Si on marque et si les Anglais prennent un rouge, tout peut basculer.'
'Nous avons livré le match que nous espérions. Nous avons bien défendu ensemble. Nous avons été très compacts. Nous avons eu nos chances. Mais après une très belle première mi-temps, nous avons commis des erreurs qui n’ont pas pardonné.' Il songe, bien sûr, à cette bourde à la relance qui a provoqué le penalty du 1-0 et à son dégagement contré quelques secondes plus tard qui a bien failli être fatal. 'Heureusement, j’ai pu rattraper le coup. Avec moi, moins un et moins un font plus', sourit le capitaine.
'J’ai le sentiment que nous les avons regardés les yeux dans les yeux tout le match, poursuit Jérémy Frick. Nous avons répondu sur le plan physique. Dans l’impact, nous étions à leur niveau. Maintenant, il est clair que Chelsea est plus fort. Avec 41 joueurs sous contrat, on peut faire tourner. Nous, notre groupe est restreint. Mais ce soir, nous étions vraiment là. Il semble vraiment que Servette est vraiment capable de se hisser au niveau de ses adversaires lorsqu’il le faut.' Le gardien voudrait que cette faculté de se surpasser rythme également le quotidien du championnat.
/ATS