La soirée de mardi n'a réservé aucune surprise lors des 8es de finale retour de la Ligue des champions. Tant Manchester City que le Real Madrid ont décroché leur billet pour les quarts de finale.
Les Anglais ont dominé Borussia Mönchengladbach 2-0, soit un score identique à celui de l'aller. Quant aux Espagnols, ils ont battu Atalanta 3-1 après s'être déjà imposés 1-0 en Italie.
Personne n'y croyait dans le camp allemand avant le match, à commencer par l'entraîneur Marco Rose qui affirmait qu'une qualification constituerait une sensation. Ce scepticisme était plus que fondé, comme les faits l'ont montré. Les Anglais ont en effet confisqué le ballon à leur guise, tissant leur toile avec patience avant de placer quelques accélérations.
Un missile signé De Bruyne
Tout semblant de suspense s'est évaporé en un peu plus d'un quart d'heure à Budapest, où la partie était délocalisée. Le temps pour De Bruyne d'expédier un véritable missile dans la lucarne de Sommer (12e), puis pour Gündogan de conclure une percée de Foden plein axe (18e). Dès lors, il ne s'est plus agi que d'éviter le carton côté allemand et préserver ses forces pour les Citizens, dont le programme reste encore très chargé.
Yann Sommer, impuissant sur les deux buts concédés, a mis son veto à plusieurs reprises sur des essais mancuniens. Nico Elvedi a souvent été mis en difficulté sur les attaques adverses, gêné par la position de faux no 9 occupée le plus souvent par De Bruyne. Denis Zakaria s'est montré assez discret alors que Breel Embolo, sevré de munition, a qunad même alerté deux fois Ederson avant d'être remplacé à la 65e.
Sept défaites de suite
Toutes compétitions confondues, le Borussia a ainsi subi une septième défaite consécutive. L'annonce du départ en fin de saison de Marco Rose au Borussia Dortmund a vraiment cassé quelque chose dans le club.
Le Real Madrid sera aussi au rendez-vous des quarts de finale, comme prévu. Le club merengue n'a pas trop été titillé par une Atalanta, volontaire mais plutôt inoffensive.
Les Italiens ont en plus eu le malheur de faire un véritable cadeau sur l'ouverture du score signée Benzema après une relance totalement ratée du gardien Sportiello (34e). L'attaquant français a ainsi marqué pour la 17e année de suite en C1 (2005 à 2021), égalant ainsi Lionel Messi (2005-2021) et Raul, l'ancien du Real (1995-2011).
Le remuant Vinicius, après avoir manqué ce qui aurait été l'un des buts de l'année, a obtenu un penalty transformé par Sergio Ramos (60e) qui a de facto mis fin à toute incertitude.
/ATS