Shaqiri: « Nous voulons absolument rester en Ligue A »

La Suisse tient son match décisif. L'équipe nationale devra battre l'Ukraine 1-0, 2-1 ou par ...
Shaqiri: « Nous voulons absolument rester en Ligue A »

Shaqiri:

Photo: KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS

La Suisse tient son match décisif. L'équipe nationale devra battre l'Ukraine 1-0, 2-1 ou par deux buts d'écart mardi (20h45) à Lucerne si elle veut se maintenir dans l'élite de la Ligue des nations.

'Nous voulons absolument rester en Ligue A, a clamé Xherdan Shaqiri en conférence de presse lundi matin. Nous avons les qualités pour le faire, mais nous avons besoin d'une bonne performance, comme nous l'avons fait contre l'Espagne. Nous y sommes prêts.'

Le meneur de jeu de l'équipe de Suisse est convaincu que ses coéquipiers et lui ont les qualités pour y parvenir. 'Nous sommes une équipe nationale bien rodée', a-t-il souligné.

A Lucerne, là où la Belgique avait été renversée il y a deux ans, la Suisse sera en terrain déjà conquis. Elle sait y gérer des matches décisifs: 'Mais ce n'est pas une finale comme dans un tournoi, a tempéré Shaqiri. Bien sûr, c'est un match important dans lequel on joue notre maintien, mais c'est différent. Et nous voulons absolument finir l'année sur une victoire.'

Absent lors du match aller perdu 2-1 à Lviv, Xherdan Shaqiri sera un élément capital mardi. Cela tombe à pic, il se sent 'bien dans sa tête, bien dans son corps'.

'Être stables mentalement'

Mais Vladimir Petkovic se méfie de l'Ukraine. 'Ce sera une rencontre très passionnante, entrevoit le Mister. Mais le style de match sera très différent de ce qu'on a vu contre l'Espagne, où nous avons dû souffrir, courir après la balle.'

La sélection d'Andriy Shevchenko, elle, se veut moins ambitieuse, plus conservatrice. 'Mais c'est une équipe qui est très concrète, très forte quand elle a une situation qui se présente, a ajouté Petkovic. Elle court beaucoup, elle se bat beaucoup. Mais nous voulons affirmer notre style.' Le credo ne change pas.

Ces matches décisifs, la Suisse de Petkovic commence à y être habituée. Il y a eu ceux en tournoi (Pologne en 2016, Suède en 2018), ceux en qualifications (Portugal en 2017, Géorgie en 2019) ou en Ligue des nations (Belgique en 2018).

L'équipe nationale peut puiser dans ses souvenirs pour aborder au mieux la rencontre de mardi. 'Chaque expérience passée est importante, mais chaque match a sa propre histoire, considère toutefois le sélectionneur. Nous devrons être très stables mentalement, mettre en place notre jeu et être concrets.'

Cette rencontre servira aussi pour le futur. La Suisse aura d'autres rencontres face à de grosses nations, et notamment lors des qualifications pour la Coupe du monde 2022. Depuis dimanche, elle sait qu'elle sera placée dans le deuxième chapeau lors du tirage au sort du 7 décembre, en raison de ses mauvais résultats bruts cette année.

'Cela ne doit pas être un désavantage en soi, relativise Petkovic. Lors d'un tirage au sort, il y a toujours besoin d'un peu de chance. Mais je pense que beaucoup d'équipes du premier chapeau n'ont pas forcément envie de tirer la Suisse.' Encore moins si l'équipe nationale s'impose contre l'Ukraine mardi.

/ATS
 

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