Une première depuis 21 ans pour le Servette FC

Pour la première fois depuis 21 ans, le Servette FC a remporté ses deux premiers matches de ...
Une première depuis 21 ans pour le Servette FC

Une première depuis 21 ans pour le Servette FC

Photo: KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Pour la première fois depuis 21 ans, le Servette FC a remporté ses deux premiers matches de la saison en Super League. Victorieux 2-1 de Lucerne dimanche, les Grenat ont donné la leçon aux Young Boys.

Au stade de Genève devant 8727 spectateurs, le Servette FC s’est imposé 3-1 devant le double tenant du titre sur des réussites de Keigo Tsunemoto, Miroslav Stevanovic et Enzo Crivelli. Supérieurs dans tous les compartiments du jeu face à un adversaire qui fait vraiment peine à voir, les joueurs de Patrick Häberli auraient pu s’imposer encore plus largement. Trois jours après avoir bu la tasse au Wankdorf devant le FC Sion, les Bernois ont, en effet, dévoilé toutes leurs limites au point que Patrick Rahmen peut se demander s’il a eu raison de quitter Winterthour pour diriger cette équipe qui balbutie son football.

Une implacable logique

La première période a tourné au cauchemar pour les Bernois avec une défense toujours aussi friable et une attaque aphone. Le score de 2-0 en faveur des Grenat répondait ainsi à une implacable logique. L’ouverture du score de la 32e minute de Tsunemoto pour son premier but sous les couleurs servettiennes a été facilitée par le laxisme de Joël Monteiro dans son marquage. Le 2-0 fut le fruit d’une action magnifique conduite essentiellement par Bradley Mazikou pour placer Stevanovic dans une position idéale.

Sur le plan offensif malgré la présence de Monteiro et de Meschak Elia sur les côtés, les Young Boys n’ont rien montré. Ce néant pour une équipe qui a remporté six des sept derniers championnats interpelle vraiment. Il a ainsi fallu attendre l’heure de jeu pour voir une double parade de Joël Mall devant Elia et la 71e pour le but de l’espoir de Cédric Itten. Mais le penalty provoqué par Anel Husic huit minutes plus tard et transformé par Crivelli devait sonner le glas pour les Bernois. Au coup de sifflet final, Patrick Rahmen a compris qu'il se retrouvait devant un immense chantier.

/ATS
 

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