10 millions de pertes pour Fribourg-Gottéron selon leur projection

Sorti en quarts de finale des play-off 4-1 par Genève-Servette, Fribourg-Gottéron a tenu à ...
10 millions de pertes pour Fribourg-Gottéron selon leur projection

10 millions de pertes pour Fribourg-Gottéron selon leur projection

Photo: KEYSTONE/ANTHONY ANEX

Sorti en quarts de finale des play-off 4-1 par Genève-Servette, Fribourg-Gottéron a tenu à faire un premier bilan de sa saison. Les Dragons vont devoir se serrer la ceinture.

Les nombreux efforts consentis au sein de l'organisation et des différents partenaires ont permis de réduire les pertes projetées de l'exercice 2020/21 de 12,5 à 10,1 millions de francs.

Le club fribourgeois met en lumière la réduction des salaires du personnel de l’organisation, les économies de charges liées au fait que les matches se sont déroulés à huis clos et les RHT. L’Antre SA, la société qui a construit la nouvelle patinoire, a également apporté sa contribution en accordant une baisse de loyer.

La solidarité et la bienveillance des sponsors et des abonnés a été abondamment soulignée. Ces derniers ont offert près de 3,5 millions de francs sous forme de dons. Les généreux donateurs seront récompensés la saison prochaine d'une manière qui reste à définir.

En soustrayant ces 3,5 millions aux 10,1, on obtient une perte résiduelle de 6,6 millions qui sera partiellement couverte par les aides fédérales pour le sport professionnel, ainsi que par les aides cantonales liées aux cas de rigueur. Le club mentionne ne pas être en mesure d'articuler des montants précis concernant ces aides, notamment en raison de la dernière modification de la loi COVID.

Le HC Fribourg-Gottéron SA a dû s’endetter à hauteur d'un peu plus de 4 millions de francs, devant recourir aux prêts COVID mis en place au niveau fédéral. Une partie de ce montant sera postposable au bilan au 30 avril 2021. Ainsi le club ne se retrouvera pas en situation de surendettement. Mais il sait déjà qu'il devra rembourser les divers crédits et réduire sa masse salariale.

Une situation sous contrôle, mais une crise qui va indéniablement laisser des traces.

/ATS
 

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