Un HC Bienne qui ne sait pas tuer un match

Les hockeyeurs seelandais se sont inclinés à Davos 4-3 après les tirs au but jeudi soir en ...
Un HC Bienne qui ne sait pas tuer un match

Les hockeyeurs seelandais se sont inclinés à Davos 4-3 après les tirs au but jeudi soir en National League, alors qu’ils menaient 3-1 à 20 minutes de la fin du match

Le HC Bienne s’est embourbé tout seul jeudi soir. (Photo : (KEYSTONE/Juergen Staiger). Le HC Bienne s’est embourbé tout seul jeudi soir. (Photo : (KEYSTONE/Juergen Staiger).

« C’est comme si on avait peur de gagner ». Ce sont les termes du défenseur du HC Bienne Yannick Rathgeb après la défaite contre Davos 4-3 aux tirs au but jeudi soir en National League de hockey sur glace. Pour la 13e fois cette saison, le HCB n’a pas su tuer le match dans le temps réglementaire. Mais contrairement aux trois dernières rencontres, il ne ramène cette fois-ci qu’un point de son déplacement. Un point qui lui permet tout de même de revenir à trois unités de la zone de play-in avec un match de moins au compteur.

Yannick Rathgeb : « On était très fragile »

Tout va bien…

Difficile de reprocher quoique ce soit au HC Bienne ce jeudi. Il a livré une très bonne partie dans le jeu avec beaucoup d’intensité. C’est donc logiquement qu’Aleksi Heponiemi, encore lui (trois points en deux matches), a pu trouver le chemin des filets à la 5e minute de jeu. Malgré l’égalisation à la 16e, les Seelandais ne se sont pas démobilisés, au contraire. Dans le deuxième tiers ils ont su reprendre les devant grâce à Mike Künzle, puis enfin faire le break grâce à un but de Toni Rajala. À partir de là, ce HCB semblait imbattable.


… puis tout s’effondre

Le scénario se répète… Bienne gagne, mais se fait rejoindre. Il a suffi de « deux erreurs individuelles », comme le dit Yannick Rathgeb, pour que Kristian Näkyvä ne vienne crucifier le HCB à deux reprises. « C’est stupide. Je ne sais pas si c’est la pression de gagner, mais on était très fragile défensivement », pestait le numéro 27 après le match. Même s’il y avait au final de bonnes choses, il ne faut pas s’en contenter. « On a besoin de points et pas de bons premiers ou deuxièmes tiers », affirme Yannick Rathgeb. /lge


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