Après avoir passé une partie de son enfance en Prévôté, Philippe Gueisbuhler s’apprête à vivre les championnats du monde de ski alpin dans la peau du directeur de la Fédération internationale de ski. Il occupe ce poste depuis début janvier
Apprendre le français dans la région peut vous mener au sommet. C’est ce qui ressort du parcours de Philippe Gueisbuhler. Né en Suisse alémanique, il a passé une partie de son enfance à Moutier avant de commencer ses études à Delémont puis Porrentruy. Il est aujourd’hui le directeur de la FIS, la Fédération internationale de ski. Philippe Gueisbuhler a pris ses fonctions début janvier à l’âge de 38 ans. Il dit avoir été impressionné par la taille de son nouvel employeur qui gère 15 disciplines. « Pour donner un exemple, la Coupe du monde de ski alpin représente 350 événements par saison, mais la FIS organise au total près de 7'000 événements par année. Ce que j’ai découvert en premier, c’est que je ne pourrai pas tout faire et être partout en même temps », raconte-t-il.
L’envie d’apporter un côté un peu plus moderne
Dès lundi, Philippe Gueisbuhler sera en Italie pour vivre de l’intérieur les championnats du monde de ski alpin à Cortina d’Ampezzo. La quinzaine est particulièrement importante pour la FIS, même en l’absence de public. « L’engouement et les encouragements du public manquent, reconnaît le nouveau directeur. On se réjouit de revenir à une situation plus normale pour pouvoir offrir la totalité du show ». L’homme de 38 ans en profitera pour rencontrer ses nouveaux collègues. « Une bonne partie de l’équipe est sur le circuit tout au long de l’année. Ces personnes ne sont pas dans les bureaux », dit-il. Philippe Gueisbuhler devra également assumer quelques fonctions officielles, notamment au sein des comités d’urgence chargés d’annuler ou reporter des épreuves. /msc