Carlo Janka a annoncé son retrait de la compétition après les courses de Wengen. Il s'est expliqué devant la presse.
- Carlo Janka, vous avez pris la décision de vous retirer. Pourquoi aujourd'hui ?
- Ce n'était pas une décision soudaine, mais elle se dessinait toujours plus. Depuis mon ligament croisé déchiré (réd: en automne 2017), cela devenait plus difficile année après année. Les facteurs dérangeants prenaient le dessus. C'est pourquoi j'ai dû renoncer à plusieurs disciplines. A la fin, il ne m'en restait qu'une: la descente.
- Ce départ vous pèse-t-il ?
- Pas trop. En tout cas pas jusqu'à maintenant. Des paramètres ne se sont pas développés dans la direction souhaitée ces derniers temps. J'avais perdu un peu la foi de pouvoir m'améliorer l'été dernier. C'est pourquoi le retrait est le pas logique.
- Vous prendrez encore deux fois le départ à Wengen ?
- Mon sentiment me dit que je ne suis plus concurrentiel sauf peut-être à Wengen. Sur le Lauberhorn, ça peut encore marcher comme dans le passé. J'espère pouvoir encore disputer deux belles courses. La piste et le temps sont parfaits.
- Et si vous décrochiez une sélection pour les Jeux olympiques ?
- Même si je devais gagner les trois prochaines courses ici en y incluant le slalom, cela ne changerait rien pour moi. Je ne peux régater sur le plan sportif qu'ici à Wengen. La différence entre ce que la tête voudrait et ce que le corps peut encore offrir est simplement trop grande.
- Quels sont les plus grands motifs de fierté dans votre carrière ?
- Je suis très satisfait dans les grandes lignes. Je suis particulièrement heureux naturellement d'avoir pu aligner trois, quatre super saisons au début de ma carrière. Ensuite, ce fut plus des hauts et des bas, mais cela fait partie d'une carrière. J'ai toujours tout essayé et donné, c'est pourquoi ça marche comme ça pour moi.
- Que va-t-il se passer - en plus de la future naissance de votre deuxième enfant - après votre départ de la compétition ?
- La planification familiale est ainsi faite que cela ne sera pas ennuyeux (rires). Mais sérieusement: je ne sais pas encore où va me mener mon chemin. Ce n'est pas facile de trouver quelque chose qui fasse autant plaisir que le ski.
/ATS