Novak Djokovic, irrégulier et incapable de contenir quelques nouveaux gestes d'agacement, a peiné face à l'Allemand Dominik Koepfer 6-3 4-6 6-3. Mais il a rallié les demi-finales à Rome.
Le no 1 mondial sera opposé dimanche au Norvégien Casper Ruud, un adversaire qu'il n'a jamais rencontré. Deux semaines après sa disqualification à l'US Open pour un geste d'humeur, le Serbe n'a pu contenir son agacement à quelques reprises, jetant notamment sa raquette dans le second set après un jeu de service perdu ou lâchant quelques cris de colère dans le silence du court central du Foro Italico.
'Laissez-moi vous dire que ce n'est pas la première, ni la dernière raquette que je vais casser dans ma carrière', a-t-il répondu en conférence de presse au sujet de cet épisode. 'Je l'ai déjà fait avant, je le referai probablement encore. Ce n'est pas quelque chose que je veux faire, mais quand ça arrive, ça arrive... Ce n'est évidemment pas le meilleur message, en particulier pour les jeunes joueurs qui me regardent, je n'encourage évidemment pas ça', a continué le no 1 mondial, qui avait été disqualifié de l'US Open pour avoir lancé involontairement une balle sur une juge de ligne dans un geste d'humeur.
'Nous sommes des êtres humains, on fait de notre mieux, et travailler sur mes émotions a toujours fait partie de mon entraînement', a-t-il dit.
En concédant son service à quatre reprises au total, Djokovic s'est laissé entraîner dans un match incertain et compliqué de plus de 2 heures par Koepfer, 97e joueur mondial, issu des qualifications.
'Bien joué de sa part d'être revenu, mais c'est de ma faute si je me suis mis en position de devoir disputer un troisième set', a souligné Djokovic. A un peu plus d'une semaine de Roland-Garros, Djokovic est en quête d'une cinquième couronne à Rome.
La rencontre contre Ruud, dimanche, aura lieu devant 1000 spectateurs, jauge finalement autorisée par les autorités italiennes pour les deux derniers jours du tournoi (demi-finales dimanche et finales lundi).
/ATS