Nidau Volley face à l’Histoire

L’équipe masculine de 1re Ligue de volleyball défiera dimanche le leader de Ligue Nationale ...
Nidau Volley face à l’Histoire

L’équipe masculine de 1re Ligue de volleyball défiera dimanche le leader de Ligue Nationale A, Amriswil, en huitième de finale de la Coupe de Suisse

Nidau Volley (en bleu) tentera de tutoyer le sommet de son art dimanche face au leader de l'élite de volleyball suisse. (Photo : Nidau Volley/Lucie Gertsch) Nidau Volley (en bleu) tentera de tutoyer le sommet de son art dimanche face au leader de l'élite de volleyball suisse. (Photo : Nidau Volley/Lucie Gertsch)

Nidau Volley s'apprête à disputer un match historique ce dimanche en Coupe de Suisse. Le club seelandais de 1re Ligue masculine de volleyball va défier Amriswil en huitième de finale (16h00), ni plus ni moins que le leader de la Ligue Nationale A ! Malgré une lointaine épopée en Ligue B, c'est bien la première fois de son histoire que Nidau va défier un club de l'élite. « C’est assez fou ce qui nous arrive. J’en rêve tous les soirs ! C’est aussi une visibilité très intéressante pour le club. Jouer contre des pros, j’ai toujours voulu le faire, et ça va se réaliser », confie avec une voix pétillante le président et joueur du Nidau Volley, Luca Gyger. La fête sera malheureusement moins grande qu'espérée puisque le match se jouera sous 2G+ (guéri ou vacciné + testé), ce qui vaut aussi pour le public.

Luca Gyger, président et joueur : « J'en rêve tous les soirs ! »

« C’est dommage, c’est quelque chose qui n’arrivera peut-être qu’une fois dans notre vie. Mais on va faire avec ce que l’on a, on ne va pas se plaindre pour ça », relativise Luca Gyger, contraint de s’entraîner masqué avec ses coéquipiers pour éviter la règle des « 2G+ » durant la semaine. Les professionnels thurgoviens d’Amriswil, eux, échappent à ces désagréments. « C’est là que l’on voit la différence entre amateurs et professionnels. Les amateurs sont un peu plus péjorés, on le voit. Mais c’est normal », philosophe encore le président-joueur. Voilà qui complique encore davantage un éventuel et hypothétique exploit vu l’écart, significatif, de deux divisions entre les deux équipes. « L’exploit est toujours dans la tête, mais là c’est vraiment un niveau au-dessus. On a quand même des bons joueurs qui ont joué dans les divisions supérieures. Prendre un set serait déjà un exploit », confie Luca Gyger pour qui « le simple fait de jouer ce match est déjà exceptionnel ». /jpi


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