A l’occasion de cette première journée du mois, Stan, animateur à RJB, dévoile les contours d’un projet fou. Et si Retour vers le futur faisait l’objet d’un reboot aujourd’hui, que trouverait-on à l’intérieur ? Et s’il était tourné dans la région ?
Vous avez peut-être entendu parler de « REQUEL » au cinéma ces derniers temps. Ce mot est issu de la contraction de deux mots anglais, REBOOT et SEQUEL ou PREQUEL. Il fait référence dans l’industrie du long métrage à un concept simple : retourner un film déjà connu sans qu’il s’agisse d’un « Prequel », une histoire antérieure au film initial, ou un « Sequel », une aventure qui serait postérieure à un premier chapitre. Ainsi, l’épisode VII de Star Wars est un prequel de Star Wars IV. Il reprend la trame générale du film initial de 1977 en revisitant la même arche narrative 40 ans plus tard. Idem pour Prometheus (2012) qui reprend la mythologie du premier film de la saga, Alien, le huitième passager de 1979.
Notre collaborateur Stan s’est lui aussi prêté au jeu en imaginant une nouvelle version de Retour vers le futur sorti en 1985 dont le prequel serait tourné aujourd’hui. Et c’est vertigineux ! Le film initial situait le présent en 1985 et retournait 30 ans en arrière, en 1955. En appliquant ce même décalage en 2025, le prequel de Back To The Future aujourd’hui nous enverrait en 1995. Celles et ceux qui ont grandi avec ce film vont avoir un sacré ascenseur émotionnel.
La Carte blanche de Stan
Le titre joué sur scène par Marty McFly en 1955 est un anachronisme assumé. Dans le prequel, ce serait donc avec la même sidération que le public accueillerait un titre de Linkin Park qui ne sortira qu’en 2000. Autres faits marquants pour continuer de mesurer le temps qui passe trop vite : pas de GPS (2000), pas de smartphone (2007), pas de téléphones portables (1997). Et nous ne parlons évidemment pas du monde de l’informatique. La plupart des ordinateurs de 1995 ne pouvaient pas faire tourner un OS autre que Windows 3.1. Facebook, Instagram n’existent évidemment pas encore. Et même Google n’est pas encore né, il faudra attendre 1998 pour que Larry Page et Sergey Brin trouvent les fonds nécessaires pour faire germer leur idée de 1995. Même Netflix, l’ancêtre de DVDFly qui fait figure de dinosaure des marques modernes n’apparaitra qu’en 1997 avec son système de location de DVD par correspondance.
Avec la complicité de Patrick Linder, directeur de la Chambre d’économie publique Grand Chasseral, Stan met en scène et en sons un pareil scénario dans la région qui n’aurait pas encore de Transjurane, avec un Chant du Gros qui aurait un char à foin pour scène principale. Attention, Stan risque de vous filer un méchant coup de vieux et ce n’est visiblement rien à côté du sien. /sdu