Heinz Aemmer est atteint de la maladie du Berger, qui s’attaque aux reins. A 73 ans, cet habitant de Renan passe trois matinées par semaine à l’hôpital de St-Imier pour nettoyer son sang. Témoignage
Ce jeudi 14 mars marque la journée mondiale du rein. Une date qui vise à sensibiliser le grand public aux maladies rénales, qui sont souvent silencieuses et donc diagnostiquées très tard.
Pour l’occasion, La Matinale a reçu Heinz Aemmer. Cet habitant de Renan souffre d’une insuffisance rénale depuis plus de 30 ans. En août 2023, il a commencé l’hémodialyse à raison de trois fois par semaine, pour 3h30 de traitement à chaque fois. « Au départ, je l’avoue, c’était dur, confie le septuagénaire. Ce sont trois matinées par semaine qui tombent, et l’après-midi après la dialyse, on se sent souvent fatigué ». De nature optimiste, Heinz Aemmer le vit bien aujourd’hui.
« Ma conscience ne me le permettait pas »
Le retraité figure actuellement sur liste d’attente pour une transplantation de rein. Il faut compter sur une attente de deux à trois ans pour recevoir un organe. Heinz Aemmer avait pourtant l’opportunité de passer plus tôt sur le billard. Un proche compatible a proposé de lui offrir un de ses reins. Généreux don qu’il a préféré décliner : « S’il lui arrivait quelque chose, je ne pourrais pas l’avoir sur ma conscience ».
Au mois d’avril, il va passer à 4 heures de dialyse, trois fois par semaine. Le reste du temps, il en profite pour s’occuper de son jardin. /ddc