Des organisations françaises et suisses ont écrit aux autorités françaises : elles leur demandent d’accélérer les procédures et de rejeter un projet de réhabilitation du barrage
Plusieurs organisations s’unissent pour faire évoluer la situation au barrage du Theusseret. Les ONG suisses et françaises interpellent les autorités de France. Elles leur ont envoyé un courrier la semaine dernière, pour demander d’accélérer les procédures de démolition de la construction. Elles souhaitent également que la France rejette un projet de réhabilitation en microcentrale hydroélectrique.
Les ONG jugent crucial de rétablir la circulation des poissons sur le Doubs. Et des études ont déjà démontré que la meilleure solution pour y arriver passe par la suppression des seuils du cours d’eau. Les autorités franco-suisses se sont déjà prononcées en faveur de l’arasement, selon une membre du groupe binational qui planche sur l’avenir du Doubs.
Un autre paramètre complique la situation : un projet d’équipement électrique devrait être déposé prochainement, pour réhabiliter le barrage existant. Les autorités françaises ont l’obligation d’entrer en matière si tout est conforme, mais la Suisse a également son mot à dire. Et l’arasement pourrait bien être réalisé avant le dépôt du projet, ce qui empêcherait tout simplement la microcentrale de voir le jour. Les élus locaux de France doivent prendre en compte ces différentes problématiques dans leur décision, ce qui retarde l’éventuel début des travaux. /nbe