Le Conseil de ville a refusé d’installer des caméras sur l’Esplanade et derrière les halles de gymnastiques. Il a par contre donné un préavis positif à la rénovation de l’école primaire
Il n’y aura pas de vidéosurveillance à St-Imier. Le Conseil de ville a refusé jeudi soir d’installer des caméras sur l’Esplanade et sur la place de jeux derrière les halles de gymnastique. Le législatif a balayé le projet par 17 voix contre 10 et deux abstentions, au terme d’un vote à bulletin secret.
Le sujet des caméras de surveillance a déjà fait couler beaucoup d’encre à St-Imier, qui connaît un problème d’incivilités. L’idée a fait l’objet de plusieurs interventions du PLR. C’est donc sans surprise que le parti a soutenu la proposition élaborée par l’exécutif imérien. Même s’ils ont reconnu que des caméras ne résoudraient pas tous les problèmes, les libéraux-radicaux ont estimé qu’elles permettraient d’offrir un moyen de lutte supplémentaire.
L’efficacité des caméras mise en cause
En revanche, le PS s’est montré dubitatif sur l’utilité de la vidéosurveillance. En effet, de telles images ne peuvent être visionnées qu’après le dépôt d’une plainte en cas de déprédation ou d’agression. Elles ne pourraient donc pas être utilisées pour la majorité des incivilités que connaît la commune, à savoir le littering et le tapage nocturne. Un avis partagé par la fraction ARC. Cette dernière a plaidé pour l’instauration d’un dialogue avec les jeunes qui utilisent ces places, et une ronde de nettoyage le matin.
Le conseiller municipal Marcel Gilomen a tenté de convaincre de législatif, en expliquant que ces caméras seraient une pièce du puzzle dans la lutte contre les incivilités. En vain. C’est le non qui l’a emporté. A l’heure des questions, le Conseil municipal a encore précisé que les incivilités restent un problème à prendre au sérieux. L’exécutif se penche sur de nouvelles mesures et présentera prochainement une actualisation de son plan d’action.
C’est oui à l’école
Le Conseil de ville a accepté jeudi soir le crédit de 3 millions de francs destiné à la rénovation de l’école primaire. Ce montant doit permettre de mettre aux normes les bâtiments de la rue Agassiz 14 et 16. Le collège Agassiz 14, devenu trop vétuste, doit subir un important réaménagement. Les citoyens imériens auront le dernier mot le 17 mai.
Une classe supprimée
Les élus ont avalisé la suppression d’une classe à l’école primaire pour la deuxième année consécutive, Certaines craintes quant à la baisse des effectifs ont été exprimées. Enfin, le législatif a validé à l’unanimité le nouveau plan de quartier « Le Réservoir Est ». /mdu