Une semaine après la polémique autour du rassemblement illicite d’Auvernier, Michaël Frascotti, directeur du Centre de loisirs de Neuchâtel, combat la stigmatisation. Pour lui, les jeunes ont, dans leur grande majorité, joué le jeu pendant cette crise sanitaire
Irresponsables, inconscients ou encore égoïstes, les adjectifs pour qualifier les jeunes ont été nombreux cette semaine. En cause, un rassemblement de 200 à 300 d’entre eux la semaine passée à Auvernier.
Pour les personnes en contact avec les adolescents, ces qualificatifs sont loin de la réalité et il n’y a pas lieu de stigmatiser les jeunes.
Michaël Frascotti, directeur du Centre de loisirs de Neuchâtel
Michaël Frascotti et son équipe sont au contact des jeunes depuis le début de la crise. Des ados en proie à beaucoup de questions, mais qui ont fait preuve de discipline dans leur très grande majorité.
A noter que ce week-end, la Police neuchâteloise a misé sur une présence plus ciblée pour éviter tout rassemblement comme celui d’Auvernier. Les forces de l’ordre se sont déployées ce samedi dès l’après-midi dans les zones fréquentées. Aucun débordement n’a été signalé. /rgi