Il était poursuivi pour viol, harcèlement ou encore menaces. Un homme de 42 ans a été condamné mardi par le Tribunal régional Jura bernois-Seeland à Moutier. L’affaire occupe les juges depuis la semaine passée, avec un premier jour d'audience plutôt mouvementé. Le prévenu avait été expulsé de la salle lors des plaidoiries après avoir insulté le procureur. Il était à nouveau absent ce mardi, mais cette fois-ci en raison du Covid. Un mal pour un bien peut-être. Pas sûr qu’il aurait goûté aux conclusions du tribunal.
Ce dernier l’a reconnu coupable de viol à l’encontre de l’une des ex-compagnes, la mère de son enfant, des faits qui se sont déroulés en 2010 et pour lesquels il n’y a pas de prescription. Le ressortissant portugais s’en sort plutôt bien de l’avis de la juge. C’est que d’autres événements ont été dénoncés par sa première conjointe, et surtout par la suivante. Les versions n’ont toutefois pas été toujours claires, du moins pas suffisamment pour forger la conviction du tribunal. Et dans ce cas de figure, comme on le sait, le doute profite à l’accusé.
Comportement criticable, mais pas forcément punissable
Il n’empêche que le comportement du prévenu a été pointé du doigt. Un homme qualifié d’égoïste, jaloux maladif, capable de méchanceté crasse. Des défauts pas forcément répréhensibles sur le plan pénal, mais les quelques faits avérés ont suffi aux trois juges chargés de cette affaire : le viol donc, également des actes de harcèlement. L’homme a été finalement condamné à 16 mois de prison et à une peine pécuniaire de 7'000 francs. En l’absence d’antécédents, le sursis lui a été accordé. /oza