La très forte natalité met les structures sous pression au Niger. Natacha Mengoli a enquêté, à Niamey, sur le rôle clé des femmes dans la transition démographique de ce pays du Sahel
Le Niger fait face à une très forte précarité et à une natalité très haute, ce qui place le pays dans une situation délicate.
La transition démographique n’a pas les mêmes enjeux partout sur notre planète...
Alors que la population mondiale a atteint les 8 milliards d’habitants, certains pays en développement ne suivent plus face à l’augmentation affolante de leur population. Dans le cadre du programme d’échanges entre journalistes En Quête d’Ailleurs, Natacha Mengoli est allée enquêter une semaine à Niamey, au Niger. On la retrouve pour la suite de ses investigations :
« L’école a échoué et nous sommes obligés de mettre nos enfants dans les écoles privées »
Confronté à une précarité extrême et à un fort taux de non-scolarisation, le gouvernement nigérien encore en place en juin dernier - aujour'd'hui déchu suite au récent coup d'état - a décidé d’opter pour la création d’internats pour jeunes filles afin de sortir de cette situation délicate. Une solution qui obtient un vif soutien, autant dans le milieu scolaire, qu'auprès des ONG actives sur le terrain.
Souvent cantonnées au foyer, les fillettes se font plus discrètes dans les rues de Niamey.
« Éduquer une fille, c’est vraiment éduquer toute une nation »
Nous aborderons la problématique de la très forte natalité au Niger mercredi dans La Matinale pour la suite de cette enquête sur la démographie. /nme
