Le Sleep-In de Bienne peut, depuis cet hiver, accueillir deux personnes de plus par rapport à l’hiver dernier. A cela s’ajoutent douze places situées dans l’abri de la Maison Wyttenbach mis à disposition par la Ville de Bienne
Les basses températures règnent sur la Suisse depuis quelques jours. Le froid a poussé certaines villes, comme celle de Genève, à proposer plus de places d’accueil pour passer la nuit au chaud. A Bienne, le Sleep-In peut accueillir jusqu’à trente-et-une personne dans ses locaux de la rue des Prés. C’est deux de plus que l’hiver dernier. « L’hiver passé, notre maison était surchargée tous les soirs », explique Valerie Ackle, membre de l’équipe du Sleep-In biennois. Elle poursuit : « on a discuté durant l’été (2023) avec la Ville de Bienne et on a expliqué qu’on avait besoin de plus de places pour l’hiver ». Un appel qui a été entendu puisque désormais douze places supplémentaires sont mises à disposition, par la Ville, dans l’abri de la Maison Wyttenbach, non loin de la mairie. Cette option, qui a déjà été activée à plusieurs reprises cet hiver, a été mise en place en collaboration avec la Sécurité publique de la cité seelandaise.
Valerie Ackle : « Le problème l’hiver, c’est que tous les Sleep-In et les centres d’accueil pour les sans-abris, en Suisse, sont pleins »
L’hiver, les Sleep-In et les structures équivalentes sont prises d’assaut en Suisse nous a indiqué Valerie Ackle. Lorsqu’une personne arrive et que tous les lits sont pris, il n’est donc même plus possible de la rediriger ailleurs. Une situation qui pourrait se tendre encore puisque les demandeurs sont plus nombreux d’année en année selon notre interlocutrice membre de la structure biennoise.
Pour rappel, le Sleep-In de Bienne est géré par une association. La structure propose aux personnes dans le besoin un toit pour une durée limitée. L’offre s’adresse tout d’abord aux sans-abris, aux toxicomanes et aux personnes ayant des problèmes psychologiques. Le Sleep-In de Bienne est subventionné par la Ville de Bienne et soutenu par des donateurs privés. Toutes les informations sont à retrouver sur ce site internet. /sbo