Le Tour de France s’apprête à faire concurrence à l’Euro 2020. L’épreuve cycliste s’élance samedi de Brest pour rejoindre Paris le 18 juillet. Le peloton va devoir avaler 3'414 km au cours de 21 étapes sur cette 108e édition pour rallier les Champs-Élysées. Le tracé n’est « pas super super dur » à en croire notre consultant Christophe Moreau. L’ancien cycliste professionnel, 4e du Tour de France 2000, évoque des « étapes bien équilibrées au niveau des montagnes ». Selon lui, « les deux contre-la-montres pourraient relancer la course, alors que les étapes intermédiaires piégeuses sur de petites routes devraient faire la part belle à l’offensive et donner du suspense jusqu’au bout ».
Pour Christophe Moreau, cette 108e édition devrait déboucher, comme l’an dernier, sur un duel slovène entre le vainqueur de l’an dernier Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et son dauphin Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Un duel arbitré par l’équipe Ineos Grenadiers. Le collectif britannique sillonnera les routes de France avec un trio capable de jouer les premiers rôles avec l’Australien Richie Porte, l’Équatorien Richard Carapaz et le Britannique Geraint Thomas. Christophe Moreau se méfie également du Colombien Rigoberto Uran (EF Education-Nippo), du Français Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step) et du Britannique Simon Yates (BikeExchange). Quant aux coureurs suisses, ils devraient se mêler à la lutte pour des victoires d’étapes. Six Helvètes seront en lice : Marc Hirschi (UAE Team Emirates), Stefan Küng (Groupama-FDJ), Stefan Bissegger (EF Education-Nippo), Reto Hollenstein (Israël Start-Up Nation), Michael Schär (AG2R Citroën) et Silvan Dillier (Alpecin-Fenix). /lbe-msc