Et à la fin, c'est la France qui gagne ! Championne du monde en titre, la formation de Didier Deschamps a, une fois de plus, fait parler son réalisme.
Au stade Al Bayt, une merveille perdue au milieu du désert, les Français ont battu 2-1 l'Angleterre pour se hisser dans le dernier carré. Ils affronteront le Maroc ce mercredi dans une demi-finale qui aura à la fois la saveur d'un derby et d'un voyage vers l'inconnu.
La décision dans ce quart de finale qui aura tenu en grande partie ses promesses est tombée à la 78e minute. Olivier Giroud a surgi sur un centre d'Antoine Griezmann pour inscrire de la tête le but de la victoire, son 53e en sélection.
Penalty manqué
Six minutes plus tard, les Anglais auraient pu égaliser une seconde fois, à nouveau sur un penalty de Harry Kane. Mais à l'instant de devenir le meilleur buteur de l'histoire des 'Three Lions' avec 54 buts, le capitaine envoyait sa frappe dans le ciel de Doha. Il avait été beaucoup plus clinique à la 54e pour transformer le premier penalty de la soirée et pour répondre ainsi à l'ouverture du score d'Aurélien Tchouaméni à la 17e.
Fidèle compagne depuis quatre ans, la chance demeure bien la plus sûre alliée de Didier Deschamps. Le penalty raté par Hary Kane a peut-être évité à la France les affres de l'élimination un soir où elle fut loin de maîtriser son sujet.
Lloris en verve
Mais heureusement pour Didier Deschamps, Hugo Lloris a su compenser la performance en demi-teinte de Kylian Mbappé. Le gardien de Tottenham s'est montré le meilleur homme du match le soir où il est devenu le joueur français le plus capé de l'histoire avec ses 143 sélections.
Fort de cette victoire, Didier Deschamps est désormais seul maître de son avenir à la tête de l'équipe de France. On ne peut pas en dire autant pour Gareth Southgate.
Le feu des critiques
Avec cette élimination, le sélectionneur anglais sera à nouveau soumis au feu des critiques. Comme en 2018 lors de la Coupe du monde en Russie et l'an dernier lors de l'Euro, son équipe a suscité les espoirs les plus fous dans le royaume, sans toutefois les concrétiser. A se demander si Gareth Southgate ne sera à jamais qu'un perdant magnifique.
/ATS