Le podium change sur le 42e Critérium jurassien. La « Super Spécial » a été annulée, la faute à des problèmes de chronométrage. Le jury s’est réuni jusqu’aux alentours de 22h, samedi, pour délibérer. Du coup, le classement final prend compte de la hiérarchie au terme de la 10e spéciale. La victoire est donc confirmée pour Ivan Ballinari (Skoda Fabia R5), devant Michaël Burri (Skoda Fabia R5) (+4’’5). Le podium est finalement complété par le pilote de Courrendlin Steeves Schneeberger (Ford Fiesta R5) (+3’45’’). Ce dernier avait été éjecté du podium après la « Super Spécial » en raison de problèmes mécaniques. Ce coup de théâtre repousse Jean-Marc Salomon (Ford Fiesta R5) au 4e rang. L’Ajoulot a pourtant eu droit aux honneurs et à la douche de champagne ! Fin en eau de boudin pour ce « Crité ».
Sébastien Lovis, président ad interim et directeur de course du Critérium jurassien
Quelle intensité !
Pour une belle bataille, il faut deux beaux combattants et le Critérium jurassien les a trouvés. Après avoir concédé plus de dix secondes à Ivan Ballinari vendredi, entre Courtemautry et Les Enfers, Michaël Burri a remporté six spéciales samedi, dont une à égalité avec Ivan Ballinari. Or, le pilote de Belprahon n’a pas réussi à faire la différence autant qu’il l’aurait souhaité. L’après-midi, par exemple, il n’a repris que deux secondes à son rival tessinois sur trois spéciales. Un vrai coude-à-coude pendant lequel Ivan Ballinari n’a rien lâché.
Ivan Ballinari : « On a bien lutté avec Burri »
Les régionaux en verve
Ce Critérium jurassien a aussi valu le détour par les performances des pilotes régionaux. Outre Burri, Schneeberger et Salomon, on retrouve quatre équipages du Jura et du Jura bernois dans le top 20. Anthony Huguelet (Subaru Impreza, +9’28’’) s’est classé 12e devant Sacha Althaus (Peugeot 208 R2, +9’58’’). Cyrille Crevoiserat (Ford Fiesta R2, +12’07’’) boucle cette édition en 18e position, alors que Philippe Noirat (Peugeot 206, +12’56’’) a fini 20e. /mle