Les cyclistes de la Grande Boucle vont donner leurs premiers coups de pédales ce vendredi après-midi. Le Tour de France s’élance de Copenhague pour trois premiers jours de course au Danemark. Un contre-la-montre de 13,2 km est programme dans les rues de la capitale. Cette 1re étape pourrait permettre aux spécialistes suisses du chrono Stefan Küng et Stefan Bisseger de s’emparer du maillot jaune de leader, même s’ils n’ont pas connu la préparation idéale avec des contaminations au Covid. L’arrivée sera jugée le 24 juillet sur les Champs-Élysées à Paris.
Le tracé de cette 109e édition semble taillé pour un grimpeur. Notre consultant cycliste, l’ancien professionnel Christophe Moreau, voit une lutte entre le vainqueur sortant, le Sovène Tadej Pogacar, et les coureurs de la Jumbo Visma, soit le Slovène Primoz Roglic et le Danois Jonas Vingegaard, sans oublier l’ancien vainqueur gallois Geraint Thomas : « Il faudra affronter quelques pièges lors de cette première semaine, sans compter le Covid qui pourrait contraindre des cyclistes à abandonner. Il faudra être vigilant, courir à l’avant et l’expérience pourrait être primordiale, car un Tour de France se gagne en trois semaines, mais tout peut se perdre en une journée », analyse Christophe Moreau.
Le peloton fera aussi un passage en Suisse, avec une arrivée à Lausanne le samedi 9 juillet, et un départ d’Aigle le lendemain. Cela 10 ans après l’arrivée qui s’était tenue à Porrentruy, dans le Jura. Cela reste toutefois exceptionnel de voir la Grande Boucle passer en Suisse : « Peut-être qu’en Suisse nous avons moins la fibre cycliste qu’en France, en Italie ou en Espagne. Mais le Tour de France est toujours bien accueilli avec beaucoup de monde aux bords des routes et de belles étapes », explique Christophe Moreau.
La 109e édition du Tour de France cycliste commence ce vendredi pour trois semaines de course. 176 coureurs de 22 équipes prendront le départ à Copenhague au Danemark. /msc-emu