Malgré l’épidémie de Coronavirus, le comité en charge de la compétition a décidé de la reprise des matches pour le week-end prochain. Le FC Bienne jouera contre Bassecourt devant son public, la décision est encore en discussion pour les SR Delémont
Après deux semaines de repos forcé, la 1re Ligue de football veut sortir de l'impasse provoquée par le Coronavirus. Le comité en charge de la compétition auprès de l'Association suisse de football (ASF) a décidé de la reprise des matches pour le week-end prochain. Les clubs en ont été informés vendredi dernier, et ceux qui doivent recevoir sont uniquement tenus de se conformer aux prescriptions cantonales en vigueur. Cela concerne notamment le FC Bienne qui accueille le FC Bassecourt dimanche à 15h00 à la Tissot Arena. Le club a même reçu l'autorisation de jouer devant son public.
Dietmar Faes a reçu l'autorisation de la police cantonale bernoise
« La police cantonale bernoise nous a autorisés à jouer ce match. Au début, ils préféraient qu’on ne joue pas, mais j’ai expliqué que la décision ne venait pas de nous mais du comité de la 1re Ligue », explique le président biennois Dietmar Faes. Le club seelandais se prépare donc à accueillir moins de 1'000 spectateurs, conformément aux directives fédérales, et à sensibiliser son public avant la rencontre. « Chacun est responsable de lui-même mais on va aussi sensibiliser les personnes à risques, les plus âgés, ceux qui sont déjà atteints de maladies, donc on ne prend pas trop de risques », estime le président du FC Bienne. Le club doit encore affiner son dispositif de mesures durant la semaine, mais le canton de Berne n’exige pas, a priori, la tenue d’une liste nominative pour recenser chaque spectateur présent.
Huis clos ou public ? Les SRD n'ont pas encore tranché
La réflexion est en revanche encore en cours du côté des SR Delémont qui doivent affronter Soleure dimanche à 14h30 à La Blancherie. Le match aura lieu selon le président du club delémontain Patrick Fleury. Reste à trancher si ce sera à huis clos ou avec du public. Les demandes d'autorisation sont en cours auprès des autorités cantonales jurassiennes. /jpi