La passion n’est pas un vain mot pour les organisateurs de la Chasseralienne, encore moins pour son président. Thierry Carnal chapeaute l’épreuve de ski-alpinisme depuis ses débuts en 2013. « On a monté un petit comité, on a dit ok on essaye et depuis on ne peut plus nous arrêter », raconte-t-il à quelques heures de la 9e édition de la manifestation. Il espère voir 150 à 200 concurrents arpenter les pentes du Chasseral, au départ de Nods, vendredi soir sur un tracé de 3 km pour 606 m de dénivelé.
« C’est devenu une machine un petit peu plus lourde »
La Chasseralienne a pris le relais du Trophée du Chasseral qui s’est terminé en 2010. Thierry Carnal se souvient d’une 1re édition « à la bonne franquette. Pas de dossard, pas de chrono, un petit scotch sur les bâtons et ça fonctionnait très bien ». Depuis, l’organisation a évolué. « Il y a la recherche du temps, du chrono. Par la force des choses, c’est devenu une machine un petit peu plus lourde », dit-il. Ce qui n’a pas changé, en revanche, c’est la passion du président. Même un nouveau travail à 600 km du sommet du Jura bernois n’empêche pas cet homme de 57 ans de rester fidèle à cette épreuve. « Sport d’hiver, la neige et se les piquer en haut de Chasseral, ça va très bien », rigole-t-il. Thierry Carnal est entouré d’un comité de 8 personnes qui « fait la stabilité de la course », selon lui. Et la jeunesse pointe le bout de son nez. « Ça vient gentiment dans le comité. On chope tous de l’âge, la machine se fatigue mais on est là », rassure-t-il. Avec une telle motivation, la Chasseralienne a encore de belles années devant elle… pour autant que la neige soit toujours au rendez-vous. /msc