Horlogerie, mécanique, automobile, optique, voire même domaine médical: les pièces décolletées font partie intégrante de notre vie quotidienne. Plus de 600 entreprises de décolletage sont installées en Suisse, dont près de la moitié est concentrée dans l'Arc jurassien.
Le décolletage est un métier dont la réputation a longtemps été négative, mais qui regagne ses lettres de noblesse comme nous l'a confié Cédric Monnin. Pour le directeur commercial de l'entreprise Tavadec à Tavannes, « la construction de nouvelles usines et de nouveaux ateliers de décolletage dans la région redonnent une connotation beaucoup plus propre et plus moderne au métier. La mauvaise image n’a plus de raisons d’être ». De quoi remotiver les jeunes à embrasser une carrière de ce type. Les candidats se font toutefois assez rares. Cédric Monnin confirme certaines difficultés pour trouver des jeunes qui veulent embrasser cette profession.
Jeudi soir, le Centre technique du décolletage (CIP-CTDT) et l'Association des fabricants de décolletages (AFDT) organisent conjointement à Tramelan la Journée des décolleteurs et tailleurs de Suisse. Une conférence sera organisée sur l'impact de la nouvelle norme ISO-GPS (ISO 8015), un système de production global permettant de définir de manière univoque la géométrie d'une pièce et de la mesurer. « L'idée est donc d'avoir des mesures qui permettent de s'assurer qu'une pièce est fonctionnelle » selon Laurent Baumgartner, responsable du décolletage et du taillage au CIP. / jefa