Il nettoie et répare les conduits de toute sorte d’installations liées au chauffage. Avec ses grandes brosses il visite les endroits cachés que personne d’autre ne voit. Boris Berthoud a toujours voulu faire le métier de ramoneur. Et non, ce n’est même l’image du ramoneur de Mary Poppins qui lui a inspiré cette vocation, elle est venue à lui un peu par hasard nous a-t-il raconté.
Que faut-il pour faire ce métier ? "Ne pas avoir le vertige et ne pas être claustrophobe", lance-t-il. Car le métier invite semble-t-il à l’escalade et à la contorsion dans des endroits exigus et inaccessibles. Notre journaliste -qui s’imagine à la place du ramoneur dans un endroit reculé d’une bâtisse, ajoute une question intéressée, à laquelle il répond, sourire aux lèvres : "... alors non effectivement il ne faut pas avoir peur des araignées !"
"On fait un métier sale mais on doit le faire proprement"
D’autres rencontres ont eu lieu avec une souris par exemple, ou une boîte à jouets lancée dans le conduit de cheminée 30 ou 40 ans plus tôt, par la propriétaire de la maison lorsqu’elle était enfant…
Drôle de profession que celle de se faufiler là où personne ne va, faut-il avoir le goût des endroits secrets ? " Pas forcément, ajoute le ramoneur, je ne suis pas quelqu’un de particulièrement curieux, mis à part intellectuellement ". Mais l’un des aspects qu’il apprécie tout particulièrement dans son métier, c’est la diversité des rencontres avec ses clients.
Si vous désirez connaître la légende de l’origine du chapeau haute forme du ramoneur selon notre invité, écoutez notre interview en lien ci-dessus. /Jse