Le Conseil fédéral n’est pas favorable à une limitation de l’importation de chevaux en Suisse pour favoriser la race franches-montagnes. Il estime qu’une augmentation des naissances doit plutôt passer par l’étranger. Le gouvernement a publié ce mercredi un rapport suite à un postulat de la conseillère aux Etats jurassienne Anne Seydoux-Christe. Le texte avait été approuvé en juin 2016 par la Chambre des cantons. Il demandait au Conseil fédéral d’étudier des mesures susceptibles d’enrayer la diminution du nombre de naissances. Le postulat suggérait notamment de revenir au contingent d’importation minimal qui a été augmenté en 2010.
L’étranger comme planche de salut ?
Pour le Conseil fédéral, le cheval de la race franches-montagnes n'est pas en péril. Il jouit même d'une popularité croissante, malgré la baisse des effectifs. Le gouvernement rappelle également que la Confédération soutient déjà la race à hauteur de dix millions de francs par an. Il n’entend pas diminuer le contingent d’importation de chevaux car une telle mesure tendrait à structurer le marché d’une manière non-concurrentielle et il n’est pas sûr qu’elle provoque une augmentation des ventes de chevaux franches-montagnes. Pour le Conseil fédéral, c’est plutôt en faisant connaître la race en dehors de Suisse qu’il serait possible d’augmenter le nombre de naissances. Un tel objectif passe par les instruments de promotion qui existent déjà mais aussi par des efforts de la Fédération suisse du franches-montagnes pour étendre le périmètre de ses activités à d’autres pays d’Europe pour développer l’élevage à l’étranger. /comm + fco