St-Imier compte trois programmes de plus en faveur de l’accueil et de l’intégration des personnes migrantes. L’association Maison d’Ici et d’Ailleurs (MIA) les a présentés mardi matin dans la cité imérienne. Elle étoffe ses prestations avec l’organisation de dîners, de cours de français mère-enfant, ainsi que de cours à la préparation à l’embauche. Une cuisine a également été installée. Ces nouveautés viennent compléter les offres de cours de français, de café-rencontre et d’accueil parent-enfant. Avec ces nouvelles prestations, MIA qui est née en 2016 atteint gentiment son rythme de croisière. Son développement est intimement lié à celui des subventions qu’elle reçoit de la part du canton. C’est ce qu’explique Aurélie Juillerat, la directrice de l’association :
Cette année l’association Maison d’Ici et d’ailleurs tourne avec un budget de 143'000 francs. Un chiffre en augmentation de 10'000 francs par rapport à l’année dernière.
Bilan 2018
L’association a également profité de l’occasion pour tirer le bilan du dernier exercice. En 2018, MIA a notamment donné 351 heures de cours de français ayant profité en tout à 35 personnes. Une vingtaine de familles ont également bénéficié de l’accueil parent-enfant. À noter encore que 25 bénévoles ont donné de leur temps pour faire tourner l’association à plein régime.
Exposition « Ici et Ailleurs »
MIA profite également du stage de six mois réalisé en son sein par Teresa Baptista, apprentie assistante socio-éducative en troisième année au CEFF santé-social. Cette dernière a élaboré avec l’aide bénévole des artistes régionaux Pamela Orval et Blaise Tolck un atelier de création de tableaux et cartes postales. Les œuvres ont été réalisées par une douzaine de femmes migrantes. Ces travaux seront exposés au Centre de culture et de loisirs (CCL) de St-Imier du 19 au 25 janvier. /jrg