L’exposition ExceptionnELLES s’étend de Bienne au Jura bernois. Cinq femmes importantes dans l’histoire de la région sont mises en lumière à travers cinq statues. C’est l’idée du Réseau égalité Berne francophone avec la collaboration de la Fondation Mémoires d’Ici
Un montage de la statue de Betty Fiechter qui prendra place l'année prochaine à Villeret. (Photo : Réseau égalité Berne francophone)
Cinq femmes du Jura bernois exposées à St-Imier. Le réseau égalité Berne francophone en collaboration avec la Fondation Mémoires d’ici présentent quelques-unes des pionnières de la région dans le cadre de l’exposition ExceptionnELLES et à l’occasion des 50 ans du suffrage féminin. Un projet qui s’articule autour de statues, tout comme cela avait été le cas à Bienne cet été. Fort de cette expérience biennoise, l’idée est venue de faire la même chose dans le Jura bernois, qui a aussi quelques personnalités féminines exceptionnelles et qui méritent d’être mises en valeur. Le premier travail a été d’identifier des femmes pionnières de la région puis de construire les statues, un travail fait par Helena von Beust. Ensuite le Centre de recherche et de documentation du Jura bernois Mémoires d’Ici a fait un travail d’historien pour pouvoir raconter le parcours de ces cinq femmes. L’exposition sera présentée en premier à St-Imier dès le 20 décembre. Ensuite dans un second temps, les statues retrouveront leur commune d’origine ou du moins où ces femmes ont vécu, à savoir Sauge pour Elise Benoit Huguelet, Tavannes pour Lydie Amie Farron, Tramelan pour Marguerite Gobat, Villeret pour Betty Fiechter et la représentation de Clarisse Francillon restera à St-Imier. L’objectif à un peu plus long terme est de créer un parcours didactique reliant les cinq communes, comme l’explique le co-organisateur Michel Walthert :
C’est donc en collaboration avec plusieurs institutions de la région que ce parcours didactique sera mis en place. Il est encore en cours d’élaboration, mais l’objectif principal est de pérenniser l’exposition et de créer une dynamique autour de ces statues et de l’histoire de ces cinq femmes selon Michel Walthert :
Cinq statues pour cinq femmes de domaines différents
Concrètement, les cinq statues des femmes trouveront à leur dos quelques lignes d’explications de leur histoire, ainsi qu’un code QR qui donnera accès aux textes complets avec parfois des images d’archives notamment. Le parcours de ces femmes sera donc exposé. Et ils sont tous différents, riches et d’importance pour le Jura bernois. Cela va de Lydie Amie Farron qui née à Tavannes qui est ensuite partie pour la Russie pour devenir gouvernante dans l’aristocratie, à Marguerite Gobat qui a poursuivi le combat de son père Albert Gobat, le Tramelot prix Nobel de la paix. L’histoire de ces femmes du Jura bernois méritait donc tout autant que celles de Bienne d’être mise en lumière, comme l’indique Michel Walthert :
Des parcours très différents, mais également des notoriétés différentes. Si certaines sont déjà très connues, d’autre le sont moins, comme Elise Benoît Huguelet, née à Vauffelin et doyenne des sage-femmes de Suisse. Cela a demandé plus de travail de recherche pour Mémoires d’Ici afin de pouvoir raconter tout autant de choses sur les cinq femmes. La directrice du Centre de recherche et de documentation du Jura bernois Sylviane Messerli l’explique :
L’inauguration de l’exposition ExceptionnELLES du Jura bernois aura lieu le lundi 20 décembre à 10 heures sur le parvis de la Collégiale à St-Imier. /lyg
