Objectif Rathaus : le cercle électoral Bienne-Seeland

Ils constituent moins de 20% des candidats de cet arrondissement au Grand Conseil bernois. ...
Objectif Rathaus : le cercle électoral Bienne-Seeland

Ils constituent moins de 20% des candidats de cet arrondissement au Grand Conseil bernois. Si les formations politiques régionales suivent des valeurs divergentes, elles s’entendent toutes sur une chose : l’importance de défendre la communauté francophone dans le canton de Berne

 Le parti radical romand, le parti socialiste romand, Debout Bienne-Seeland et l’UDC biennoise sont les quatre listes francophones à briguer les 4 sièges au Grand Conseil. (Photo: archives) Le parti radical romand, le parti socialiste romand, Debout Bienne-Seeland et l’UDC biennoise sont les quatre listes francophones à briguer les 4 sièges au Grand Conseil. (Photo: archives)

Le nombre de sièges au législatif bernois étant réparti parmi les différentes régions du canton, l’arrondissement de Bienne-Seeland a droit à son propre lot, 27 précisément. Depuis deux semaines, RJB fait un tour d’horizon des listes de la région proposée aux élections au Grand Conseil du 27 mars.

Parmi les 27 sièges du cercle électoral Bienne-Seeland, quatre sont réservés exclusivement aux candidats inscrits sur une liste purement francophone. C’est-à-dire qu’une personne romande inscrite dans une liste mixte ne pourra pas prétendre à un de ces quatre sièges. Elle fera campagne au même titre que ses collègues alémaniques, ce qui lui laisse moins de chances d’être élue, en tenant compte de la proportion des langues parlées dans le canton. C’est le cas par exemple de Mohamed Hamdaoui du Centre, de Kathleen Liechti du parti évangélique ou encore de Gaël Schaffter des Verts’libéraux biennois.

Des listes exclusivement romandes à Bienne, il y en a quatre. Le PRR, le parti radical romand en fait partie. Avec ses 27 candidats, il brigue une place au Grand Conseil. Pour la radicale Natasha Pittet, le fait d’avoir des sièges spécialement dédiés aux élus francophones est crucial dans le maintien de leur présence au sein du législatif bernois.

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Samantha Dunning abonde dans ce sens. La sortante du parti socialiste romand de Bienne espère pour sa part obtenir un siège en plus du sien au Rathaus. Aux côtés de ses treize camarades de liste, elle revendique le bilinguisme comme facteur d’accessibilité et d’intégration.

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Debout Bienne-Seeland a lui aussi formé sa propre liste avec douze éléments. A sa tête : Roland Gurtner. Le retraité regrette quant à lui le manque de considération de certains parlementaires alémaniques envers leurs collègues romands.

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Il y a quatre ans, des sièges réservés au francophones du cercle électoral de Bienne-Seeland, il n’y en avait que trois. Aujourd’hui il y a un de plus. Si la présence des élus romands au sein du Grand Conseil est vouée à se renforcer, Patrick Widmer de l’UDC biennoise craint un retour de flamme avec le transfert de Moutier dans le Jura.

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Quatre listes pour quatre sièges au Grand Conseil. Il faudra se les départager. Ça se jouera dans les urnes le 27 mars prochain. /ddc


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