Yann Sommer a été décisif contre l'Albanie.
Décisif dans les derniers instants face l’Albanie, le gardien Yann Sommer a permis à la Suisse de conserver un précieux succès pour son entrée dans l’Euro. Une performance remarquée pour sa première titularisation dans un grand tournoi international.
Une parade décisive dans les derniers instants d’un match, un rêve que tous les gardiens de football ont dû faire des milliers de fois durant leurs nuits agitées. Un petit exploit que s’est offert Yann Sommer face à l’Albanie, en toute fin de match alors que l’Albanais et ancien bâlois Shkelzen Gashi avait la belle de l’égalisation au bout du pied. En première mi-temps déjà, Yann avait sauvé les siens en repoussant une occasion chaude du bout du pied. « Dans ce genre de tournoi, le gardien est très important. Et là, Yann a été exceptionnel. Il nous a sauvé deux ou trois fois… et j’espère qu’il nous sauvera encore ! », appelle de ses vœux le latéral Ricardo Rodriguez. Pour sa première titularisation dans un grand tournoi, son baptême est réussi et sa claquette vaut tout autant que l’ouverture du score de Fabian Schär.
Le rôle peu évident d'un gardien remplaçant : Marwin Hitz
« C’est un gardien de classe mondiale »
Comme une parole prémonitoire, Yann Sommer s’était exprimé quelques jours plus tôt sur son rôle de gardien : « On peut apaiser l’équipe quand ça devient chaud dans un match. On a ce pouvoir d’enlever un peu de pression, de soulager. Ou encore réaliser une parade décisive… », expliquait alors Yann. La théorie a été parfaitement appliquée face à l’Albanie, le meilleur moyen de démontrer également, s’il en est besoin, l’importance de ce poste. « Jusqu’à présent, personne n’a jamais été champion d’Europe avec un mauvais gardien, ça veut tout dire », lâche le numéro 3 Marwin Hitz. Et la Nati dispose d’une pointure selon Fabian Schär, qui n’hésite pas à placer Yann Sommer parmi les dix meilleurs gardiens de la planète. « Il l’était déjà quand je jouais avec lui à Bâle. Quand il est là, tu sais qu’il peut tout arrêter, ou sortir le ballon que personne n’aurait pu sortir. Pour moi, c’est un gardien de classe mondiale. », ose le défenseur-buteur. Pour ce qui est du titre de champion d’Europe, d’autres formations peuvent légitimement y prétendre. Mais la Nati, elle, a déjà trouvée son ange gardien. /jpi
