Les membres du comité régional (de gauche à droite): Pierre Steulet (président de BNJ FM), Pierre-Yves Moeschler (président de la SRT Berne), Stéphane Boillat (ancien maire de Saint-Imier, avocat), Hans Stöckli (conseiller aux Etats), John Buchs (ancien président de la Chambre d'économie publique du Jura bernois), Mario Annoni (ancien Conseiller-exécutif), Marcello Del Zio (président des TV Régionales Romandes), et Philippe Zahno (président des Radios Régionales Romandes).
Le Jura bernois serait perdant en cas de refus de la révision de la Loi sur la radio et la télévision le 14 juin. C’est la conviction du comité qui milite pour le « oui » dans la région, et dont font notamment partie Hans Stöckli, Stéphane Boillat, Mario Annoni, John Buchs et Pierre-Yves Moeschler. Selon le comité, qui a présenté ses arguments lundi, ce sont en effet les radios et télévisions régionales qui bénéficieraient de la révision, et non la SSR, car les médias régionaux pourraient toucher jusqu’à 6% de la redevance au lieu de 4% aujourd'hui.
Les entreprises et les habitants du Jura bernois ont aussi tout à gagner selon Stéphane Boillat, avocat et ancien maire de Saint-Imier : « une baisse de la redevance à 400 francs pour les ménages, et une exemption pour les entreprises de moins de 500'000 francs de chiffre d’affaires, soit tous les artisans ; mais c’est aussi le maintien d’un système d’information pour les minorités linguistique dans des régions périphériques comme la nôtre, qui bénéficie d’un système d’information plus développé que ne le permettrait en pourcentage la redevance que paient les habitants du Jura bernois », argumente Stéphane Boillat.
Le comité souligne que la révision de la LRTV est nécessaire pour adapter la perception de la redevance aux technologies actuelles (smartphones, tablettes, ordinateurs), et qui permettent à tout un chacun de bénéficier des prestations des médias audiovisuels public et privés. Par ailleurs, les partisans du « oui » estiment que la votation du 14 juin n’est pas un débat sur les moyens alloués à la SSR et sur la notion de service public. « Ce débat a lieu en ce moment à Berne mais il nécessitera plusieurs années de discussions et plusieurs votations. La modification de la LRTV en votation le 14 juin ne peut pas attendre la fin du débat sur le service public », conclut l’ancien Conseiller-exécutif Mario Annoni. /jfa