Du changement à la tête du CEJARE

Pierre-Yves Moeschler est devenu le nouveau président du Centre jurassien d’archives et de ...
Du changement à la tête du CEJARE

Pierre-Yves Moeschler est devenu le nouveau président du Centre jurassien d’archives et de recherches économiques, situé à Saint-Imier. Il prévoit d’étendre ses activités jusqu’à Bienne

Pierre-Yves Moeschler, le nouveau président du CEJARE. Pierre-Yves Moeschler, le nouveau président du CEJARE.

Pierre-Yves Moeschler a pris la présidence du CEJARE, le Centre jurassien d’archives et de recherches économiques, et succède à Patrick Linder, l’actuel directeur de la chambre d’économie publique du Jura Bernois. Cet historien de profession a également eu une carrière politique, en siégeant au législatif, puis à l’exécutif de Bienne et au Grand Conseil bernois. C’est donc un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le CEJARE. 

Pierre-Yves Moeschler : « Le CEJARE va s’étendre en direction de Bienne »

Renforcer les synergies

Sous la conduite de Pierre-Yves Moeschler, le CEJARE entend poursuivre son déploiement dans l’Arc Jurassien et à Bienne. Mais le nouveau président souhaite également dépasser les frontières régionales. Une collaboration existe d’ailleurs déjà avec les Archives de l’Etat de Neuchâtel.

« Il faut travailler ensemble, et par-dessus les limites cantonales »

Une nouvelle corde à son arc

Pierre-Yves Moeschler connaît bien l’histoire de la région, mais l’aspect économique de son nouveau poste à la tête du CEJARE reste une nouveauté pour lui. « Ce qui va m’être utile c’est mon expérience dans la gestion des associations ». Le moins qu'on puisse dire, c'est que l’historien est très actif dans la région : il préside le conseil de fondation de l’Abbatiale de Bellelay, le groupe régional Jura Bernois de Patrimoine bernois, ainsi que la SRT, la société des auditeurs, téléspectateurs et internautes de la RTS.


Le CEJARE dépend des demandes des entreprises de la région : le centre fonctionne sur mandats pour la gestion de leurs archives. Un travail qui permet de mettre en valeur l’industrie de la région, mais qui nécessite de convaincre les acteurs concernés. Selon Pierre-Yves Moeschler, « soigner le passé, c’est aussi soigner son image et donc, soigner son avenir. » /cbe



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