C’est l’un des grands rendez-vous du cinéma suisse. Les Journées de Soleure battent leur plein en ce moment, mais dans un format virtuel. Cette année, plus de 200 films sont proposés au public. Et un hommage particulier est rendu aux pionnières du documentaire helvétique. Parmi elles, Lucienne Lanaz, cinéaste établie à Grandval dans le Jura bernois. A 83 ans, elle se réjouit de cette reconnaissance, toutefois bien tardive. Elle se souvient qu’il n’a pas été simple au début pour une femme de se faire une place dans le monde du cinéma :
A Soleure, Lucienne Lanaz présente en première Gianerica, documentaire qui accompagne le couple d'artistes Erica et Gian Pedretti durant la préparation d'une exposition. Le festival propose également Cinéjournal au féminin, un film qui évalue le Cinéjournal suisse entre 1940 et 1975 et qui livre l'analyse critique d'une image biaisée de la femme.
Ambiance particulière
En raison du coronavirus, les Journées de Soleure ne proposent donc pas de projections avec public cette année. Pas de salles, pas de rencontres avec la population. Tout au plus quelques échanges lors de discussions retransmises sur la Toile. Lucienne Lanaz a d'ailleurs participé à certaines d'entre elles. Mais pour la cinéaste, l'ambiance est vraiment particulière pour cette 56e édition :
Avec l'énergie qui la caractérise, Lucienne Lanaz nourrit d'autres projets pour la suite. Il est possible de découvrir son univers sur son site internet. /oza