Comment réduire l’impact environnemental des batteries de véhicules électriques ? Trente-cinq partenaires vont plancher sur la question durant les 4 prochaines années. Parmi ceux-ci, le Swiss Energypark de St-Imier
Une fois incapable de faire bouger la voiture pour laquelle elle a été conçue, une batterie peut-elle avoir une deuxième vie, avant d’être recyclée ?
C’est la question à laquelle vont tenter de répondre les 35 partenaires du projet CircuBAT.
Parmi ceux-ci, le Swiss Energypark de St-Imier. Son travail sera de déterminer s’il est possible d’intégrer ces batteries dans un dispositif de stockage à l’échelle d’un réseau électrique. Avec ses installations solaires, éoliennes et hydroélectriques, Swiss Energypark couvre 80 à 100 % de la consommation annuelle sur son territoire et fait office de laboratoire idéal. Son directeur, Laurent Raeber :
CircuBAT, qui a démarré au début de cette année, est appelé à durer 4 ans. Durant ce laps de temps, il s’agira pour les partenaires impliqués de déterminer le potentiel réel des batteries de deuxième main. Si l’exercice est réussi, les participants seront à même de proposer une solution unique à deux problèmes majeurs que sont l’impact environnemental des batteries issues de la mobilité électrique et le stockage des énergies renouvelables.
CircuBAT a été retenu par InnoSuisse, comme projet Flagship, qui vise à stimuler l’innovation dans des domaines qui concernent une grande partie de l’économie ou de la société et de promouvoir la collaboration transdisciplinaire au sein d’un projet. /cwi