Le Centre de culture et de loisirs de St-Imier est entré ce vendredi dans une nouvelle thématique pour tout le mois de juin. Elle s’intitule « Privé de liberté » et traite des personnes incarcérées, de leur ressenti et leur futur, mais aussi de leurs proches
Privé de liberté : c’est la nouvelle thématique de l’exposition du mois de juin au Centre de culture et de loisirs de St-Imier. Le point de départ a été l’accueil du dispositif de médiation culturelle intitulé « A l’ombre, ma lumière », conçu par Andrée Oriet et Alain Tissot. Le CCL a ensuite cherché à étoffer l’idée de questionnement sociétal avec d’autres contenus. Il y aura notamment une exposition d’œuvres et de photos réalisées par des détenus ou encore un spectacle pour aborder la question du ressenti et de la situation des enfants qui ont un parent incarcéré.
Présentation du programme par l’animateur et médiateur du CCL Patrick Domont :
C’est donc une thématique de vie, de société que Patrick Domont trouve important de mettre en avant dans un centre culturel tel que celui de St-Imier :
Ce mois consacré au milieu carcéral doit permettre au public de se questionner avant tout, mais n’apporte pas de réponse selon Patrick Domont. Et il affirme que même si la thématique est sérieuse et parfois difficile à aborder, les visiteurs pourront avoir du plaisir. /lyg
Programme du mois au CCL
- Du 3 au 30 juin : exposition de photographies et œuvres picturales réalisées par des personnes détenues aux établissement de la plaine de l’Orbe (VD).
- Du 3 au 30 juin : dispositif de médiation culturelle « À l’ombre, ma lumière » avec témoignages de personnes en lien avec le milieu carcéral.
- Le 9 juin à 19h : « Le Chemin de la désistance », une rencontre autour du dispositif culturel « À l’ombre, ma lumière »
- Le 22 juin à 19h : « Les enfants de l’ombre », un spectacle court qui livre de manière subtile et symbolique le parcours d’une adolescente qui a son père incarcéré. Puis une conférence et un moment d’échange proposés par Viviane Schekter, psychologue et directrice de la fondation Relais Enfants Parents Romands et par Sonia Mascia, intervenante socio-éducative