Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse

Le bilan et les perspectives du dispositif de covoiturage dans l’Arc jurassien ont été évoqués ...
Le covoiturage a doublé en 10 ans dans l’Arc jurassien franco-suisse

Le bilan et les perspectives du dispositif de covoiturage dans l’Arc jurassien ont été évoqués vendredi lors de la remise des prix du Challenge 2022. Le projet ne sera désormais plus financé entièrement par les collectivités publiques

Se partager une voiture à plusieurs, c'est l'objectif d'arcjurassien.ch qui milite pour le covoiturage auprès des entreprises et leurs employés. Se partager une voiture à plusieurs, c'est l'objectif d'arcjurassien.ch qui milite pour le covoiturage auprès des entreprises et leurs employés.

Diminuer le trafic, les émissions de gaz à effet de serre et, par les temps qui courent, ses frais d’essence. Les arguments ne manquent pas pour inciter à se déplacer d’une manière différente pour se rendre sur son lieu de travail. La remise des prix du Challenge covoiturage de l’Arc jurassien franco-suisse s’est tenue vendredi à Chézard. Cette 8e édition a réuni plus de 2'300 participants entre le 19 et le 23 septembre, en hausse de 24% par rapport à 2019. Plus de 180 entreprises, totalisant environ 42'000 employés, sont partenaires du projet. Selon les données 2022, un quart d’entre eux covoiture, un chiffre qui a doublé en 10 ans. Il y a toutefois de quoi faire mieux, selon Mireille Gasser, coprésidente du comité de pilotage du Dispositif Covoiturage Arc jurassien. « C’est pourquoi nous travaillons étroitement avec les entreprises. Si elles appuient ce dispositif parce qu’elles sont confrontées à des limitations de leur parking, à des demandes de leurs employés ou qu’elles mettent à disposition des voitures en cas d’urgence, ce sont autant d’éléments qui sont de nature à rassurer les covoitureurs ». 

Un partenariat public-privé

Le dispositif pour promouvoir le covoiturage dans l’Arc jurassien évolue. Jusqu’ici, il était entièrement financé par les pouvoirs publics, mais les entreprises seront sollicitées pour la période 2023-2026. « Modestement, puisque nous visons un financement de leur part de 20% du coût du projet, qui s’élève à 160'000 francs pour 2023 », précise Mireille Gasser.

Le Canton du Jura a, lui, décidé de ne plus financer le projet au contraire de Neuchâtel, Vaud et Berne qui maintiennent leur participation. /jpp


Actualisé le

 

Actualités suivantes

Articles les plus lus