Le peintre biennois fait l’objet d’une monographie d’art présentée ce mardi. Retour sur le parcours de cet artiste du 19e siècle, qui utilisait la peinture pour s’unir à Dieu
Léo-Paul Robert a terminé sa vie à Orvin. Critique vis-à-vis de la révolution industrielle, il refusait la modernité. (Photo : monographie d'art de Léo-Paul Robert)
Une nouvelle monographie d’art met à l’honneur un peintre biennois du 19e siècle. Elle retrace le parcours et les œuvres de Léo-Paul Robert, décédé il y a tout juste cent ans. L’ouvrage est le fruit de trois ans de recherches et d’écriture portées par le musicien et photographe naturaliste Olivier Gilliéron.
« En quête de perfection ». C’est le sous-titre que l'auteur a décidé de donner à son livre. Une formule empreinte de spiritualité : « Son art coïncide avec sa volonté d’amener ses œuvres vers Dieu », explique Olivier Gilliéron.
Olivier Gilliéron : « Léo-Paul Robert est bien conscient que la perfection n’appartient qu’à Dieu
Léo-Paul Robert aimait peindre la nature. (Image : monographie d'art de Léo-Paul Robert)
Le peintre seelandais fait partie de la dynastie des peintres Robert. Dans ses œuvres, on retrouve surtout des paysages, mais aussi des chenilles et des oiseaux. L’artiste n’est pas un naturaliste par définition, mais sa façon de représenter la faune et la flore est très proche de l’exactitude scientifique, soulève Olivier Gilliéron. Ce choix de sujets reflète aussi la sensibilité de l’homme pour l’écologie. Des valeurs qui font de lui un visionnaire, estime l’auteur du livre.
Olivier Gilliéron : « Une dimension intemporelle et universelle dans son œuvre »
Olivier Gilliéron a un lien étroit avec Léo-Paul Robert puisque sa mère est l’arrière-petite-fille du peintre biennois. Mais il affirme que c'est son affection pour l'artiste et non pas le lien familial qu'il partage avec lui qui l'a poussé à écrire cette monographie. /ddc
