Prévôglace a pris la décision vendredi dernier de ne plus faire de glace avant la mi-octobre dès la saison prochaine. Un choix qui pose de nombreux problèmes d’organisation pour les sociétés qui utilisent les installations
La décision de Prévôglace pose des contraintes aux utilisateurs de la patinoire de Moutier. La société a annoncé vendredi dernier que dès la saison prochaine, la glace ne serait disponible qu’à la mi-octobre, au lieu de la mi-septembre. Les étés toujours plus chauds et les couts liés à l’énergie utilisée pour la fabriquer en sont la cause. Toutefois, cette décision pose des problèmes aux utilisateurs, notamment au HC Moutier et au club des patineurs de Moutier.
Des problèmes financiers
Du côté du club des patineurs de Moutier, le gros problème est lié au porte-monnaie. En effet, la société loue déjà avant et après la saison des glaces ailleurs. « Si on doit le faire encore un mois de plus c’est plus compliqué. Ce sont des charges conséquentes, surtout qu’on sait que les finances du CPM ne sont pas au beau fixe », explique Nathalie Schranz, caissière du club. Pour cette année, les coûts supplémentaires devraient être absorbés, toutefois, il faudra trouver des solutions rapidement, sans impacter les membres. « On devra prendre des décisions, mais on ne pourra pas augmenter le prix du patinage, car une saison est déjà très chère », affirme-t-elle. Le CPM espère que la saison de glace sera prolongée sur le mois de mars, « une période où il fait plus froid ». Aucune décision à ce niveau-là n’a été prise pour l’heure.
Nathalie Schranz : « Ce sont des charges conséquentes »
Une organisation à revoir entièrement Pour le HC Moutier, les coûts supplémentaires que cette situation pourrait engendrés ne devraient pas poser trop de problèmes, selon le chef technique Hugo Lehmann. Toutefois, l’organisation sera de plus en plus compliquée, puisque le club est « tributaire des calendriers de la ligue ». « Il nous faut environ quatre à cinq semaines de préparation avant le début du championnat et jusqu’à fin septembre on peut louer à l’extérieur, mais après cela, les patinoires sont surchargées », explique-t-il. Le HCM a pour habitude d’utiliser régulièrement les installations de Laufon et de Porrentruy. « Quand ces infrastructures sont pleines, je ne vois pas où est-ce qu’on pourrait aller d’autre », déplore-t-il. Un comble à quelques semaines du début du championnat. « Je ne vois pas comment on peut commencer un championnat avec le niveau actuel de la 2e ligue sans préparation », lâche-t-il encore. En ce qui concerne les solutions, aucune discussion concrète n’a été entreprise. Toutefois, Hugo Lehmann parle de s’approcher de Delémont pour trouver des alternatives communes pour se partager les couts d’exploitation toujours plus élevés. Des systèmes qui existent déjà entre Tramelan et St-Imier par exemple. /lge