Kevin Schläpfer a été libéré par le HC Bienne
L’histoire d’amour entre Kevin Schläpfer et le HC Bienne prend fin subitement. L’entraîneur bâlois a été limogé avec effet immédiat lundi par le club seelandais de Ligue A de hockey sur glace. Le HCB l’a indiqué dans un communiqué. Il motive sa décision par « les résultats sportifs en baisse ». La formation biennoise pointe au 9e rang du classement, à quatre points de la barre. Elle reste sur neuf défaites au cours des dix derniers matches. Le Canadien Mike McNamara, entraîneur en chef de la relève, va assurer l’intérim à la tête du HC Bienne en compagnie de Dino Stecher, l’entraîneur-assistant.
« Il fallait réagir »
« La raison de cette décision est le bilan sportif des derniers jeux », nous a confié Andreas Blank. Pour le président du conseil d’administration du HCB, « il fallait réagir d’une façon ou d’une autre ». Il refuse, par contre, d’évoquer une éventuelle scission entre Kevin Schläpfer et son vestiaire. « On n’avait plus sentiment que le maximum sortait de l’équipe », dit-il simplement. Quant au futur entraîneur, le directoire du HC Bienne assure vouloir aller « le plus vite possible » pour le nommer. Andreas Blank a également tenu à préciser que ce lundi restera comme « un jour très triste pour le HC Bienne ».
Un riche passé à Bienne
Kevin Schläpfer a découvert le HC Bienne en tant que joueur. Il a porté le maillot biennois durant quatre saisons en Ligue B, de 2000 à 2004, avant de terminer sa carrière à Langenthal. Le Bâlois de 47 ans (il les fêtera le 24 novembre) est ensuite retourné dans le Seeland pour intégrer le staff technique. Il a été directeur technique du HCB et responsable du mouvement junior avant d’en devenir l’entraîneur en chef en 2010. En six saisons, il a qualifié trois fois le HC Bienne pour les play-off (2011/2012, 2012/2013 et 2014/2015). Kevin Schläpfer a bien failli devenir sélectionneur de l’équipe de Suisse l’an dernier. Dragué par la Fédération, il avait dû renoncer, la mort dans l’âme, le HCB refusant de le libérer. Dans la foulée, le technicien bâlois avait prolongé son contrat en terre biennoise jusqu’à l’été 2018 avec une revalorisation salariale à la clé. /msc
