C'est un championnat de hockey sur glace entouré d'incertitudes qui reprend ce vendredi soir pour le HC Bienne. Après 7 mois sans compétition, les Seelandais vont lancer leur saison de National League avec la réception de Lausanne à 19h45 à la Tissot Arena. Avec une chape de plomb sanitaire toujours omniprésente et des patinoires qui ne pourront être remplies qu’aux deux tiers de leurs capacités, le coup d’envoi de cette saison ne ressemblera à aucun autre.
Une reprise particulière
« Ce n’est pas un début de saison normal. On ne sait pas ce qu’il y aura dans un ou deux mois. Ce n’est pas agréable », confie le nouveau capitaine biennois Kevin Fey. Pas de quoi toutefois saper les ambitions et velléités du HCB, cinquième du dernier championnat régulier avant l’arrêt brutal de la saison. « On a vraiment une bonne équipe avec beaucoup de talents », lâche la recrue finlandaise Petteri Lindbohm qui retrouvera ses ex-coéquipiers du LHC dès la première journée. « On est pas forcément plus fort ou moins fort que l’an dernier. On est une équipe différente, très très forte, avec un potentiel pour gagner quelque chose cette année », renchérit le jeune attaquant de Sonceboz Gilian Kohler. Durant l’été, l’effectif s’est pourtant rajeuni avec l’arrivée de six recrues et les départs en retraite, entre autres, de l’ex-capitaine emblématique Mathieu Tschantré et du portier tout aussi emblématique Jonas Hiller.
Qui est Captain Fey ?
Sans oublier que tout le club a du digérer l’annonce de la maladie du coach Antti Törmänen et son remplacement par Lars Leuenberger pour le temps que prendra sa convalescence. « C’est vrai qu’il y a eu quelques changements. Mais de s’être rajeuni, c’est positif. On sent beaucoup d’élan dans l’équipe et beaucoup d’envie de prouver », souligne Kevin Fey. Pour que la mayonnaise prenne, le nouveau capitaine usera aussi de sa personnalité fédératrice au sein du vestiaire. « Je suis comme lors de mon arrivée il y a sept ans. Quelqu’un de très ouvert, très rigolo avec beaucoup d’humour, mais je sais aussi mettre du sérieux quand il le faut. Je demande beaucoup des autres, mais encore plus de moi-même », dépeint le défenseur biennois lorsqu’on lui demande de décrire la patte de « Captain Fey ». Cette bonne humeur naturelle ne sera sans doute pas de trop à l’heure d’entamer un championnat dans une Tissot Arena qui risque de sonner un peu plus creuse qu’à l’accoutumée avec un protocole assez strict pour les spectateurs. /jpi