Valentin Nussbaumer a déjà retrouvé le sourire à Davos

Parti de Bienne il y a une semaine pour rejoindre les Grisons où il s’est engagé pour trois ...
Valentin Nussbaumer a déjà retrouvé le sourire à Davos

Parti de Bienne il y a une semaine pour rejoindre les Grisons où il s’est engagé pour trois ans, le jeune attaquant jurassien entend croquer dans ce nouveau projet à pleines dents et franchir un palier

Valentin Nussbaumer, à droite, lors de son premier match sous ses nouvelles couleurs face à Fribourg. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) Valentin Nussbaumer, à droite, lors de son premier match sous ses nouvelles couleurs face à Fribourg. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)

L’heure des retrouvailles a déjà sonné pour Valentin Nussbaumer et le HC Bienne. Les Seelandais reçoivent les Grisons à 19h45 ce mardi soir en National League, une semaine après le départ pour le HCD de l’attaquant jurassien et du Suédois David Ullström. Revenu d'Amérique du Nord à Bienne l'an dernier, l'expérience de Valentin Nussbaumer dans le Seeland a finalement tourné court. Mais ce départ semble lui avoir fait du bien au moral. A peine parti, on le sent déjà épanoui au téléphone après seulement trois matches avec son nouveau club. « Ouais, on peut dire ça comme ça. En tout cas, je me sens beaucoup plus en confiance dû à mon temps de jeu et aux responsabilités que le coach m’accorde. Je joue aussi sur une ligne avec deux étrangers (l’ancien Biennois David Ullström et l’Américain Aaron Palushaj), donc je dois aussi performer et leur offrir ce dont ils ont besoin », raconte le jeune attaquant de 20 ans avec enthousiasme.

Un départ qui semble avoir fait du bien au moral de Valentin Nussbaumer

Depuis son arrivée, il cumule, en effet, 15 minutes de temps de jeu en moyenne par match, contre 10 seulement à Bienne sous les ordres de Lars Leuenberger. Valentin Nussbaumer reconnaît ne pas avoir toujours été au top dans le Seeland. Mais face à certains choix et au manque de confiance, il ressentait le besoin de changer d’air pour franchir un palier. « Je me suis demandé où je pouvais aller pour progresser un maximum les deux prochaines années. Davos m’a proposé tout ça. Le projet présenté par le directeur sportif Raeto Raffainer, c’est d’amener cette équipe au top dans un ou deux ans. Ça m’a convaincu, je ne regrette pas du tout d’être parti », confie celui qui a donné une passe décisive pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. Cette ambition, Valentin Nussbaumer aura à cœur de l’étaler dès ce mardi contre son ancien club. Avec un petit sentiment de revanche ? « Ça, c’est des petits trucs personnels. Mais oui il y a cette envie de bien faire… », place malicieusement l’ancien Biennois. Bien faire sur le long terme, car le Jurassien n’oublie pas son plan de carrière. D’abord briller à Davos, tout en gardant dans un coin de sa tête l’Amérique du nord et les Arizona Coyotes qui l’avaient drafté en 2019. /jpi


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