Attention à ne pas trembler ! Le HC Bienne entame ce mercredi soir les fameux « pré-play-off » de National League avec la réception de Rapperswil à 19h45 à la Tissot Arena. Les Seelandais devront se défaire des St-Gallois dans une série couperet au meilleur des trois matches pour composter leur billet pour les quarts de finale. Un adversaire que Bienne a déjà battu trois fois en autant de confrontations cette saison, bouclant même la saison régulière avec 22 points d’avance sur son adversaire du jour. Si le bilan est éloquent, le HCB n’aborde pourtant pas cette mini-série périlleuse dans les conditions les plus optimales.
Vite évacuer la désillusion
Il faudra d’abord avoir rapidement évacué la désillusion subie lundi à Zoug avec cette sixième place qui a filé entre les patins des Biennois lors du dernier match de la saison régulière. « On a justement parlé de cette situation avec l’équipe la semaine dernière et lundi soir après le dernier match. Bien sûr que c’était une grosse déception, mais je crois qu’on devrait être à nouveau prêt pour Rapperswil », glisse Lars Leuenberger. L’entraîneur seelandais devra cependant composer avec une attaque encore privée de Jason Fuchs et Tino Kessler, tous deux blessés, mais aussi de Luca Hischier et Marc-Antoine Pouliot, en quarantaine. « Ça ne m’inquiète pas trop. On a déjà prouvé que notre effectif avait de la profondeur sur ces derniers matches. On a une bonne équipe sur le papier », rassure le capitaine Kevin Fey qui devrait faire son retour au jeu tout comme Michael Hügli.
Une première ligne 100% étrangère à surveiller
Une équipe peut-être plus reluisante sur le papier que celle de Rapperswil, mais les St-Gallois pourront s’appuyer sur une première ligne 100% étrangère (Moses-Cervenka-Clark) qui marque plus d’un tiers des buts de l’équipe. A surveiller de très près, reconnaît Lars Leuenberger. « On a toujours un plan mais je ne vais évidemment pas vous le dévoiler avant le match ! On sait, spécialement contre cette 1re ligne, qu’on devra jouer de manière à ne pas les laisser développer leur jeu car ils peuvent faire la différence. Mais si on ne se concentre que sur une ligne, ce n’est pas non plus une bonne idée », prévient le coach biennois. Les Seelandais devront aussi éviter le piège de ces petites séries au meilleur des trois matches. Un faux pas d’entrée les placerait déjà au bord du gouffre, d’où l’importance de prendre la main dès la première manche. /jpi