Le HC Bienne débute vendredi soir la première finale de National League de son histoire. Les hockeyeurs seelandais se déplacent à Genève à 20h pour entamer cette série au meilleur des sept matches. C’est la première fois que la formation biennoise atteint ce stade de la compétition, mais elle pourra compter sur plusieurs joueurs d’expérience. En effet, Luca Cunti, Luca Hischier, Beat Forster, Noah Schneeberger, Robin Grossmann ou encore Gaëtan Haas sont déjà allés jusqu’à soulever le Graal dans l’élite du hockey sur glace helvétique. Pour le capitaine seelandais, « il faut jouer ces parties comme des matches normaux ». « Cela fait huit mois que l’on travaille sur les aspects tactiques, techniques et physiques, maintenant c’est dans la tête que cela va se jouer », affirme-t-il.
Gaëtan Haas : « On s’est préparé pendant huit mois »
Une euphorie contenue
Si l’euphorie a gagné les supporters biennois qui rêvent d’un premier titre, les joueurs doivent quant à eux se concentrer. Après avoir survolé les débats lors des demi-finales, les Biennois ont eu droit à une pause bien méritée de plus d’une semaine. Cette trêve a fait le plus grand bien, selon le défenseur Noah Delémont. « On a pu retaper notre corps et l’euphorie est retombée. Comme on dit, une finale c’est bien, mais il faut la gagner, sinon ça fait mal », avance-t-il. Le jeune défenseur avoue tout de même que cette étape franchie « représente beaucoup » pour lui, mais il faut rester « bien concentré ». Cette pause aura donc permis à tout le monde de faire le tour de la question avant de remettre du cœur à l’ouvrage avant le sprint final.
Noah Delémont : « J’ai la chance d’atteindre déjà un grand objectif »
Un obstacle de taille sur la route du titre
Si jusque-là le HC Bienne semblait intouchable, son adversaire dans cette série donne la même impression. Genève-Servette a d’ailleurs battu à trois reprises le HCB cette saison, contre une victoire seelandaise. Malgré tout, les deux équipes se sont suivies de près durant tout l'exercice pour finalement terminer tout en haut de la hiérarchie avec toutes les deux 101 points. C’est donc logiquement que ces deux équipes rapides et portées vers l’offensive se retrouvent à ce stade de la compétition. Les deux ont par ailleurs clairement prouvé leur efficacité en situation spéciale. Bienne possède le meilleur power-play des play-off avec 28,12% d’efficacité, alors que Genève a le meilleur box-play avec 87,1% d’invincibilité. Les deux formations comptent également dans leurs rangs des gardiens de grandes classes qui ont su tirer leur équipe vers le haut. Ils possèdent d’ailleurs des moyennes a en faire pâlir plus d’un : 93,9% d’arrêts pour Harri Säteri contre 94,32% pour Robert Mayer. Toutefois, pour l’entraineur des gardiens du HCB Marco Streit, les deux finalistes ont un avantage non négligeable : « elles peuvent toutes les deux compter sur deux voire trois gardiens excellents ». Et si les spécialistes avaient envie de donner les faveurs de la côte au GSHC et ses fines gâchettes, le capitaine du HC Bienne tempère : « on est conscient de ce qui nous arrive dessus, mais on connait aussi nos forces et on sait qu’on peut les battre ». /lge