Un HC Bienne bien loin du déclic

Les protégés de Petri Matikainen rentrent battus de Zoug. Ils se sont inclinés 5-2 samedi en ...
Un HC Bienne bien loin du déclic

Les protégés de Petri Matikainen rentrent battus de Zoug. Ils se sont inclinés 5-2 samedi en National League de hockey sur glace

Une soirée à oublier pour le HC Bienne. (Photo : KEYSTONE/Philipp Schmidli). Une soirée à oublier pour le HC Bienne. (Photo : KEYSTONE/Philipp Schmidli).

Il a fallu attendre quarante minutes pour voir le premier joueur du HC Bienne sortir du vestiaire après la causerie d’après-match samedi soir. Les hockeyeurs seelandais avaient grise mine après leur défaite à Zoug 5-2 en National League. Une humeur maussade qui s’explique par un nouveau week-end sans engranger le moindre point. Ce nouveau revers laisse le HC Bienne à la 12e place du classement à un petit point de la zone de play-out. 

Robin Grossmann : « On a eu beaucoup de problèmes »

De la fébrilité dans la construction

« On a eu de la peine à ressortir les pucks ». Le défenseur Robin Grossmann résume le match de ce samedi en une phrase. Complètement acculés en zone défensive, les Seelandais n’ont pas su construire leur jeu depuis derrière. Même si défensivement, il y a eu de très bonnes phases, les Biennois ont fini par craquer au retour de la première pause. Ils ont ensuite réussi à égaliser à la mi-match grâce à Toni Rajala, juste avant d’encaisser le 2-1, puis de revenir au score une nouvelle fois avec un but de Tino Kessler. Alors qu’ils donnaient l’impression de pouvoir enfin renverser le match, ils ont à nouveau commis de grossières erreurs qui leur ont couté trois buts encaissés dans la dernière période. « Chaque soir, on arrive à trouver une façon de perdre le match. Le mot frustrant, je l’ai utilisé beaucoup plus ces deux derniers mois que lors de ces cinq dernières années », pestait le défenseur Noah Delémont.

Noah Delémont : « Ce n’est pas une équipe en crise »

Une remise en question

« Ce qui est frustrant, c’est qu’au classement on n’avance pas et on commence à cogiter, alors que l’ensemble n’est pas si mauvais », avoue Noah Delémont. Toutefois, hors de question de parler de crise. « Une équipe en crise ne sait pas ce qu’il faut faire. Nous, on sait et chaque soir on montre que ce n’est pas une équipe en crise que les équipes affrontent. Mais on doit sortir de ce brouillard pour retrouver la lumière de l’année passée, pour reprendre des coups de soleil », sourit-il. /lge


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