Le Conseil-exécutif se penche sur la problématique du franc fort. Le gouvernement bernois a répondu à une intervention parlementaire d’Anne-Caroline Graber. Dans ce texte, la députée UDC s’interrogeait sur les effets de la forte hausse du franc sur l’économie bernoise. Selon le gouvernement bernois, il est encore trop tôt pour évaluer l’ampleur du phénomène. Il reconnaît que le canton sera particulièrement touché par l’abolition du taux plancher, puisqu’il est le quatrième exportateur de Suisse. L’exécutif bernois analyse donc en permanence la situation, il estime toutefois qu’il est prématuré de chiffrer l’importance des répercussions sur le produit intérieur brut, le chômage et la consommation.
Le Conseil-exécutif rappelle par ailleurs que le renforcement du site économique cantonal fait partie des objectifs du programme gouvernemental de législature 2015-2018. Il se dit par conséquent déterminé à faire avancer les projets relevant de son ressort et à renforcer la compétitivité des entreprises. Le gouvernement indique encore que cette vision à long terme est déjà complétée par des outils à court terme. Depuis le 27 janvier, les entreprises bernoises peuvent en effet recourir au chômage partiel, afin de compenser le recul de leurs activités. /mdu